L’inauguration des halles de production a eu lieu vendredi 24 novembre.
La pose de la première pierre avait eu lieu il y a un an, quasiment jour pour jour, alors que le chantier de terrassement était en cours. Les délais de ce projet à 13,5 millions d’euros ont été respectés. Élus locaux, partenaires institutionnels et financiers ont pu se retrouver vendredi 24 novembre pour inaugurer les deux premiers bâtiments entièrement neufs d’Usin Lyon Parilly.
Une étape marquante pour l’ancienne propriété de Bosch, qui avait connu bien des déboires avant son rachat en 2020 par le Groupe SERL (Société d’équipement et d’aménagement du Rhône et de Lyon) que pilote la Métropole. « Dans l’histoire de notre ville, les désengagements progressifs des activités de Bosch ont été une perte pour les emplois et les savoir-faire, a rappelé le maire Michèle Picard. Il a fallu penser à la reconversion du site, avec l’objectif de garder la dimension industrielle et d’éviter la création d’une friche. »
L'inauguration des halles de production a eu lieu vendredi 24 novembre.
Avec la mise en fonction des bâtiments 2 et 3, Usin Lyon Parilly met à disposition de ses locataires dix nouveaux lots de 1 000 m². Chaque lot se compose d’une halle de production de 750 m² et de 250 m² de bureaux. L’ensemble est raccordé au réseau de chaleur urbain. Chaque cellule est isolée comme des locaux tertiaires et dispose d’un système de ventilation naturelle. Les deux constructions ont obtenu le label BREEAM Very Good. Cette certification très prisée valide les qualités environnementales des bâtiments.
Un millier d’emplois en 2030
Six entreprises ont déjà récupéré leurs clés (voir par ailleurs). Dans son ensemble, Usin Lyon Parilly compte à ce jour 19 locataires qui emploieront 440 personnes à partir de janvier 2024. En 2030, le site, labellisé “clé en main”, pourrait accueillir entre 800 et 1 000 emplois sur 62 000 m² d’immobilier industriel. L’investissement total devrait avoisiner 80 millions d’euros. « On construit ici l’industrie de demain, l’industrie propre, a affirmé Barbara Falk, directrice régionale de la Banque des Territoires, actionnaire de la SAS Usin (40 %). On facilite le parcours des start-up qui peuvent commencer petit et évoluer. »
Émeline Baume, vice-présidente de la Métropole, a révélé le dénominateur commun de cet écosystème : « Des jeunes entreprises issues de la recherche publique ou de Pulsalys (l’incubateur et accélérateur d’innovations de Lyon et Saint-Étienne, ndlr). Nous avons besoin de garder ces créateurs dans nos territoires. »
Ils intègrent les bâtiments 2 et 3
Déjà présents à Usin : Mecaware est une start-up qui recycle les produits technologiques comme les batteries ; Revcoo a mis au point un procédé pour capter les émissions de CO2 de l’industrie ; et Vesuvius est un leader dans le domaine des matériaux réfractaires et du contrôle des flux de métal liquide. Début 2024, trois nouveaux venus intégreront leurs locaux : Bego, expert en prothèse et implantologie dentaire ; Caremag, filiale de la société Carester, qui récupère les terres rares sur des produits en fin de vie ; et enfin Recyc’Elit, acteur de l’économie circulaire, qui a développé un procédé pour dépolymériser des déchets difficiles à recycler comme les textiles polyester et les emballages colorés ou opaques.
Derniers commentaires