Connectez-vous avec nous

Bonjour, que cherchez-vous ?

Focus

Le VHB à un match de l’accession en Nationale 1

Vénissieux Handball (VHB) qui reçoit Grenoble, samedi 26 mars, n’est plus qu’à une marche d’un sacre qui devrait faire date.

Si les Vénissians disposent de Grenoble ce samedi dans un gymnase Tola-Vologe qui devrait faire le plein, le VHB accédera à la Nationale 1… quoi qu’il arrive lors des six derniers matches. Pour en arriver là, le club managé par Olivier Odisio et présidé par Gilles Clauss n’a pas fait dans la dentelle : il s’est imposé 15 fois en quinze matches, un parcours plus que parfait. “Si nous nous imposons face aux Grenoblois, on voudra finir en beauté le championnat et on ne va pas se le mentir, tout faire pour réussir le grand chelem, confie Gilles Clauss. Ce serait une nouvelle motivation pour ne pas finir la saison en roue libre.”

Un revers des Vénissians (45 points) relancerait le voisin isérois (40 points) qui ne serait plus qu’à trois longueurs de son hôte (ndlr, un succès vaut 3 points, un match nul deux, et une défaite est bonifiée d’un point). Mais il ne mettrait pas en péril la formation vénissiane qui a tout renversé sur son passage et qui devra ensuite affronter Longvic, Saint-Priest, Chalon, l’Entente Beaujolaise, Aix-en-Savoie et enfin l’USO Nevers, le 21 mai pour le dernier match de championnat. “Dans quel état psychologique serions-nous en cas de désillusion face à Grenoble, anticipe le président ? Serions-nous aussi efficaces et fringants ? Pour ces raisons, on va respecter plus que jamais notre invité.”

À l’occasion de ce match événement, un nouvel hommage sera rendu à Lucien Lewandowski, le Monsieur Hand de Vénissieux, décédé le 19 février. “On va demander au public d’applaudir Lucien. Par la suite, je ferais mon possible pour que le gymnase Anquetil soit rebaptisé “Lucien-Lewandowski”. Ce serait mérité, d’autant plus que l’an prochain nous pourrions jouer des rencontres dans ce gymnase de Parilly. Pour moi qui suis attaché à l’Histoire avec un grand H, il aurait été malsain de débaptiser notre gymnase Tola-Vologe. Pas question de toucher à la mémoire de ce sportif de haut niveau, résistant venu s’installer à Lyon en 1940, et abattu par la Gestapo.”

Les sportifs et les dirigeant sont parfois superstitieux. “Tant qu’on n’a pas battu Grenoble, on ne peut pas trop anticiper sur la saison prochaine”, insiste Gilles Clauss. Pour autant, le président admet avoir noué des contacts sérieux avec un sponsor bon poids. “Impossible de dévoiler son nom pour l’instant. Il faut savoir que pour jouer en Nationale 1, un budget de quelque 700 000 euros est indispensable.”

Cliquer pour commenter

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimerez également

Actus

Plusieurs chantiers sont en cours dans différents groupes scolaires de la ville en prévision de la rentrée.

Infos commerces

Gravement endommagée par un incendie, la boulangerie du boulevard Ambroise-Croizat rouvre après six mois de travaux.

Culture

Le dernier "Bébé bouquine à Parilly" de l’été s'est tenu devant le centre social ce 24 juillet. Avec des enfants très attentifs aux lectures...

Actus

Du 1er au 6 septembre, la ville va célébrer le quatre-vingtième anniversaire de sa libération. Les nombreuses animations du programme ont valu à Vénissieux...

Infos commerces

Une nouvelle adresse restauration au centre-ville, créée par un enfant du quartier Monmousseau, Oswald Cobbelpot.