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Une équipe mobile de sécurité au lycée Marcel-Sembat

Pour répondre aux revendications des enseignants qui pointent une dégradation « catastrophique » du climat scolaire, l’académie a déployé une équipe mobile académique de sécurité (EMAS), composée notamment d’anciens policiers et gendarmes. Une mesure que désapprouvent les professeurs.

Pour répondre aux revendications des enseignants qui pointent une dégradation « catastrophique » du climat scolaire, l’académie a déployé une équipe mobile académique de sécurité (EMAS), composée notamment d’anciens policiers et gendarmes. Une mesure que désapprouvent les professeurs.

L’équipe mobile de sécurité est arrivée le lundi 3 janvier et sera présente dans l’établissement jusqu’à vendredi

Lors du mouvement de grève reconductible qu’ils avaient entamé en décembre dernier, les enseignants du lycée Marcel-Sembat pointaient la dégradation « catastrophique » du climat scolaire. Ils demandaient des moyens humains, de vie scolaire et pédagogiques.

« Les réponses données par l’académie ne nous conviennent absolument pas, explique Patrick Samzun, délégué syndical Sud Éducation, représentant des personnels enseignants au conseil d’administration de l’établissement. La semaine avant les vacances de Noël, le rectorat nous a adressé deux assistants d’éducation (AED). Or c’est un personnel qui ne connaissait ni l’établissement, ni nos élèves. Nous souhaitons de vrais moyens pérennes avec notamment une baisse des effectifs par classe, voire un dédoublement des classes de seconde, où l’on accueille en moyenne une trentaine d’élèves avec un public très hétérogène. »

« C’est un mépris »

Mais le plus grave n’est pas là aux yeux des professeurs. « Nous avons appris par voie de presse que le rectorat voulait déployer dès janvier dans l’établissement une équipe mobile académique de sécurité (EMAS), s’indigne Patrick Samzun. Ce n’est absolument pas ce que nous demandons. C’est un mépris et une non-prise en compte de la situation. Le rectorat ne s’intéresse qu’aux symptômes et non pas aux problèmes de fond. » L’équipe, composée pour l’heure de trois personnes, est arrivée le lundi 3 janvier et sera présente dans l’établissement jusqu’à vendredi.

Ces équipes mobiles académiques, composées notamment d’anciens gendarmes et policiers, ont pour mission, selon le rectorat, d’établir des diagnostics de sécurité pour repérer les lieux éventuels de tension, mais également de proposer une organisation de la surveillance adaptée aux risques identifiés afin de limiter les phénomènes de violence.

Dans leur lutte pour obtenir de vrais moyens pérennes, les enseignants restent mobilisés. Une réunion d’information des parents d’élèves, initialement prévue le 6 janvier janvier, devrait être organisée dès que le contexte sanitaire le permettra.

 

 

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