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Salle Jeanne-Labourbe : l’Armée rouge inédite

La section locale du PCF propose, ce 12 novembre à 18 heures à la salle Jeanne-Labourbe, une série de cinquante photos inédites de l’Armée rouge, prises sur le front pendant la Seconde Guerre mondiale et issues de la collection de Gueorgui Chepelev.

Collection Gueorgui Chepelev

La section locale du PCF propose, ce 12 novembre à 18 heures à la salle Jeanne-Labourbe, une série de cinquante photos inédites de l’Armée rouge, prises sur le front pendant la Seconde Guerre mondiale et issues de la collection de Gueorgui Chepelev.

Gueorgui Chepelev a enseigné à Paris 8, Sciences Po et l’INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales) et est le président du Forum des Russes en France. Il est également un spécialiste du front russe pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a ainsi participé à la rédaction d’un ouvrage sur les volontaires français de la Wehrmacht en territoire occupé de l’URSS.

Collectionneur, il a retrouvé près de 5000 images de l’Armée rouge, prises sur le front. Il en a proposé une cinquantaine à la section locale du PCF, pour les exposer à Vénissieux. Celle-ci s’est empressée d’accepter et ces images seront visibles ce vendredi 12 novembre dans la salle Jeanne-Labourbe, à Parilly. Le vernissage à 18 heures sera suivi d’un échange avec le chercheur et historien.

« L’enjeu est historique, reconnaît Pierre-Alain Millet, l’élu au logement, au développement durable et aux énergies et militant communiste. On fait aujourd’hui de la Seconde Guerre mondiale une lecture politique erronée. »

Il s’étonne que beaucoup de collégiens s’arrêtent au pacte de non-agression germano-soviétique — signé en 1939 et rompu l’année suivante. « Ils pensent que l’URSS a été aux côtés d’Hitler pendant toute la guerre et que c’est à cause de cela que les Alliés n’ont pas été plus loin que Berlin en 1945. »

Les photos montrent le quotidien de la guerre vu par les soldats et les civils qui ont affaire à eux. « Pour les Russes, reprend Pierre-Alain Millet, la référence à la Grande guerre patriotique est vraiment importante, voire sacrée. »

Il rappelle qu’en 1942, la seule force occidentale à s’être engagée auprès des Russes sur le sol soviétique était l’escadrille Normandie-Niemen, composée de pilotes de l’armée de l’air française.

« La place de l’URSS dans la victoire contre le nazisme » : 12 novembre à 18 heures à la salle Jeanne-Labourbe : 6, rue Jeanne-Labourbe à Parilly.

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