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Conseil de quartier Max-Barel/Charréard : exaspérés par les trafics

Sans nier les efforts engagés pour l’amélioration du quartier, les habitants ont exprimé avec force leur ras-le-bol des trafics de stupéfiants.

Sans nier les efforts engagés pour l’amélioration du quartier, les habitants ont exprimé avec force leur ras-le-bol des trafics de stupéfiants.

Depuis le début des assemblées générales, deux constats s’imposent : les habitants sont très nombreux à participer, et ils viennent d’abord pour dénoncer les incivilités et délits qui empoisonnent leur quotidien. Une situation qui ne touche pas seulement Vénissieux, tant s’en faut. “C’est un problème d’ordre sociétal, commentera ainsi Michèle Picard. La place Bellecour n’échappe pas à des rodéos.”

Il n’empêche que bon nombre de riverains semblaient à bout lors du conseil de quartier Max-Barel/Charréard. Quand la présidente, Nathalie Dehan, a ouvert les débats, c’est un flot d’exaspérations et d’inquiétudes qui s’est déversé. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le trafic de stupéfiants a occupé une grande partie des “questions-réponses”.

Illustration avec cette commerçante qui s’est longuement exprimée sur sa situation professionnelle. “Arrêtez de vous repasser la balle entre bailleurs, municipalité et police”, a-t-elle demandé. Du trafic à la violence gratuite pure et dure, il n’y a qu’un pas… Comment ne pas être révolté quand un père de famille se fait menacer de représailles, après avoir gentiment demandé à des désœuvrés et agitateurs de faire moins de bruit, rue Duclos ?

Pas assez de policiers

En réponse, le travail de longue haleine effectué par les services de police, en relation avec bailleurs et municipalité, a été une fois encore souligné par le commandant Bruneau. “Je n’ai à ma disposition que l’effectif de police actuel, le Code pénal et le procureur. Notre travail est de localiser ces points de vente, et de procéder à des interpellations et incarcérations, huit ont été effectuées depuis août…”. Et le maire de poursuivre : “La question de la sécurité nous est posée collectivement. Il faut le dire, même si on a eu un renfort de 26 agents de la police nationale en 2019, les effectifs de police n’ont jamais retrouvé le nombre affiché ne serait-ce qu’en 2015”.

Heureusement, les interventions d’une nouvelle habitante, boulevard Jodino, ont redonné des “couleurs” aux débats. “Ce ne sont que des petites nuisances dont je suis victime, des jeunes qui viennent squatter dans l’immeuble. Ou des stationnements à répétition sur le trottoir… Mais on ne va pas se laisser faire, on va agir. En commençant par éduquer nos enfants, on ne va pas les lâcher, croyez-moi.” Et la plupart des riverains de salle d’acquiescer. Tout s’est terminé par une note optimiste, celle de Valérie Talbi, adjointe aux conseils de quartier : “Après tout ce qui a été dit, j’ai envie de dire qu’il ne faut pas oublier qu’il y a des choses de bien qui sont faites, on ne le dit jamais assez. Et pour y parvenir, il faut que l’on travaille tous ensemble.”

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