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Journée mondiale des règles : 40 000 produits d’hygiène féminine collectés du 8 mars au 28 mai

Beaucoup d’enfants attendent impatiemment le retour en classe pour retrouver leurs camarades et leurs enseignants. La semaine prochaine, les grandes sections de maternelle, les CP, CE1 ainsi que les CM2 retrouveront les bancs de l’école si leurs parents le souhaitent. Comment les préparer à cette rentrée pas comme les autres ? Les conseils d’une psychologue scolaire.

 

 

Briser le tabou autour des règles et  faire en sorte que chaque femme ait accès à des protections hygiéniques, tel est l’objectif de la journée mondiale de l’hygiène menstruelle du 28 mai.

De gauche à droite :Henri Pais , responsable régional de l’association Règles élémentaires, Gerald Challer, bénévole SPF, Michèle Picard, Bruno Bernard et Sébastien Thollot, secrétaire général.

A cette occasion, Bruno Bernard, président de la Métropole et Michèle Picard vice-présidente  de la collectivité territoriale en charge de l’égalité femmes- hommes présentaient dans les locaux lyonnais du Secours populaire les résultats de la collecte de protections féminines lancée le 8 mars dernier aux côtés  d’Henri Pais (responsable régional de l’association Règles élémentaires). Elle a permis de mettre à disposition près de 40 000 unités (une unité = une serviette, un tampon)  de produits d’hygiène féminine sur les 41 points mis en place.  Ce qui équivaut à environ 2000 mois de protection pour une femme , ou à près de 160 femmes aidées sur douze mois , alors que près de deux millions de femmes en France subissent la précarité menstruelle et une étudiante sur trois indique avoir des difficultés à s’acheter des protections. Ce sont des  associations comme Gaelis, le secours populaire, les restos du cœur du Rhône qui  ont redistribué ces protections.

Les élus ont tenu à souligner « le succès de cette mobilisation qui a permis de mettre à disposition ces produits essentiels pour les femmes en grande précarité .  Au delà de cette réponse à l’urgence cette opération avait pour objectif de sensibiliser le grand public à cette question et de mettre en lumière un sujet encore trop tabou. Aujourd’hui la mobilisation de tous sur la durée  est  nécessaire pour répondre à cette urgence ».

A Vénissieux par exemple, indiquait Michèle Picard, les jeunes qui côtoient les EPJ (Equipement polyvalent jeunes) ont participé à la collecte : “une manière comme une autre d’évoquer sans tabou les  règles  entre filles et garçons”. Car pour la vice présidente de la Métropole, l’accès à ces protections relève pourtant d’un droit fondamental, le droit à la dignité.

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