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Quand les faucons planent sur la ville

Depuis bientôt dix ans, la résidence Honoré-de-Balzac, qui surplombe le périphérique, abrite un couple de faucons pèlerins, une espèce protégée. Pour le plus grand bonheur des habitants.

Les milliers d’automobilistes qui empruntent chaque jour le périphérique sont loin de s’en douter. Au sommet de la résidence Honoré-de-Balzac II, qui domine le boulevard Laurent-Bonnevay à la limite de Saint-Fons, vit un couple de faucons pèlerins. « Ce sont les oiseaux les plus rapides du monde », plaisante Ahmed Abdelhak, le gardien. Qui reprend son sérieux pour rappeler que le rapace peut dépasser les 200 km/h en piqué pour atteindre ses proies, généralement de petits oiseaux. « Pour les locataires de l’immeuble, c’est une véritable fierté. Ils y sont très attachés et se sont habitués à leur présence et à leurs cris, parfois un peu aigus. Ils ont bien compris qu’on n’est pas dans le film « Les oiseaux » d’Alfred Hitchcock », poursuit-il.

C’est que les rapaces sont ici en terrain ami depuis près d’une décennie, et le nichoir qui les abrite a été conçu et réalisé par la Ligue de protection des oiseaux (LPO). « Il y a dix ans, nous avions remarqué que les lucarnes situées en haut de l’immeuble étaient jonchées de leurs fientes, mais nous ne savions pas s’ils nichaient ici, explique Cyrille Frey, chargé d’études à la LPO. Nous avons donc décidé de les aider, et nous avons installé le premier nichoir en 2010, juste sous la lucarne. En fait, la pose a quasiment été réalisée sous leurs pattes ! Et la première année, quatre petits sont nés ». Dix ans plus tard, 25 naissances étaient recensées.

Protection rapprochée
Le 18 novembre, la LPO a installé un nouveau nichoir, plus volumineux, à l’occasion de travaux d’isolation (540 000 euros HT) entrepris par le bailleur, Lyon métropole habitat. Une épaisse couche de gravier est désormais disposée à l’intérieur de la lucarne, tandis qu’un perchoir en forme de terrasse située contre le mur — à l’extérieur donc — fait office à la fois de piste d’atterrissage et de mirador pour la chasse. « Ce sont des oiseaux qui ne savent pas faire de nid. Donc on dispose le gravier de manière à ce qu’ils puissent faire un trou dedans et y pondre leurs œufs, explique Jean-Pascal, le bénévole qui a réalisé le nichoir. Ces derniers, un peu plus petits que des œufs de poule, sont ainsi abrités et ne risquent pas de tomber. »

On dénombre environ 1 500 couples de faucons pèlerins en France. D’après la LPO, la population totale du Rhône se compte sur les doigts d’une main.

Pour en savoir plus sur le faucon pèlerin, cliquez ici.

  • Depuis près de dix ans, des faucons pèlerins nichent en haut de la tour.

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