6 216 : c’est le nombre de personnes concernées depuis 2015 par les actions mises en places dans le cadre de la charte de coopération Ville-entreprises, qui regroupe aujourd’hui 118 signataires.
Lancée en 2015, la charte de coopération Ville-entreprises réunit aujourd’hui 118 sociétés de toutes tailles et de tous horizons, du commerce de proximité à l’entreprise de 500 personnes. Son objectif premier : “favoriser la formation, la découverte des métiers et l’apprentissage”. Mais elle s’intéresse aussi aux domaines de l’urbanisme, du cadre de vie et de l’environnement, du logement et de l’habitat, du transport et des déplacements… 6 216 personnes ont bénéficié de ses actions depuis fin 2015.
“En 2013, nous avions été alertés en réunion publique par une dame dont la fille, élève en 3e, peinait à trouver un stage en entreprise, relate Djil Ben Mabrouk, adjoint à l’emploi et au développement économique et commercial. Et comme le thème de l’emploi revenait souvent, nous avons imaginé cette charte pour rapprocher les demandeurs d’emploi du monde économique. Cette année, grâce à la charte et son réseau, aucun élève de 3e ne s’est retrouvé sans stage.” Mais pas question de mettre la pression aux entreprises. “L’idée, c’est d’acter le principe d’un partenariat entre la Ville et le signataire, pour construire ensemble des actions, précise Marie Tacail, chargée de mission au pôle économique. Ce n’est pas une charte contraignante, nous n’excluons personne.”
Chaque entreprise fait toutefois systématiquement l’objet d’une rencontre avec l’élu et le pôle économique. “Elle nous parle de son activité, de ses perspectives de développement et de ses besoins, détaille Marie Tacail. Nous, on présente la commune, ses projets urbains et économiques, tout ce qui intéresse à la fois la direction et les salariés.”
Des actions nombreuses et variées
Sur le terrain, ces intentions se traduisent notamment par des visites d’entreprises, des opérations de découverte des métiers, des temps d’échange entre demandeurs d’emploi, structures pour l’emploi et chefs d’entreprise. On notera aussi des actions pour les entreprises, comme des rencontres d’affaires, des présentations des offres de service des structures d’insertion, ou encore les Rendez-vous de l’économie. Cette année, cette manifestation proposait notamment aux entrepreneurs un atelier sur la commande publique et une visite de la ville en bus. Dans un autre registre, la création de la charte a permis de relancer le forum annuel de l’emploi vénissian. “En 2012, nous avions si peu d’entreprises présentes (9) à la Journée de l’industrie et des métiers que nous avions envisagé de tout arrêter. Aujourd’hui, nous refusons du monde !”, se félicite Djil Ben Mabrouk.
On pourra aussi retenir plusieurs actions emblématiques, comme la récente participation aux opérations de recrutement d’Ikea. 111 personnes ont été suivies par un cabinet de recrutement mandaté par la Ville, et une cinquantaine embauchées au final. Ou encore l’opération “Pourquoi pas moi ?” qui a permis en 2018 à une vingtaine de personnes de découvrir les métiers de l’automobile dans les concessions du pôle vénissian. On pourra aussi citer “L’entreprise et moi” au collège Elsa-Triolet. “Il s’agit d’une sorte de parrainage de classe, explique Marie Tacail. Une entreprise vient présenter ses activités au collège, puis reçoit les élèves. Ils produisent alors un diaporama sur ce qu’ils ont vu et découvert, puis le présentent à l’entreprise.” En 2016, le dispositif a concerné cinq classes de 3e et cinq entreprises. Depuis, il a été pérennisé puis décliné dans les collèges Honoré-de-Balzac et Paul-Éluard.
“Nous allons continuer à proposer des actions, et sans doute signer avec quelques nouveaux noms d’ici la fin de l’année”, annonce Djil Ben Mabrouk.
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