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Montelier 2, la métamorphose d’une copropriété

Construite dans les années soixante, la copropriété Montelier 2, dans le quartier Max-Barel, a pu retrouver une nouvelle jeunesse grâce aux pouvoirs publics, qui ont financé près de quatre millions d’euros de travaux en dix ans.

Construite dans les années soixante, la copropriété Montelier 2, dans le quartier Max-Barel, a pu retrouver une nouvelle jeunesse grâce aux pouvoirs publics, qui ont financé près de quatre millions d’euros de travaux en dix ans.

C’est une copropriété de 160 logements répartis sur cinq bâtiments, construite dans les années soixante. À la fin des années quatre-vingt-dix, elle semble promise à un avenir bien sombre. Impuissants à financer les dépenses d’entretien, ses propriétaires la voient chaque jour un peu plus se dégrader. Menuiseries, toitures et terrasses décrépissent lentement, tandis que l’isolation fait défaut et que les dispositifs de sécurité nécessitent une sérieuse remise aux normes. On redoute même un temps un placement sous administration judiciaire.

En 2006, un plan de sauvegarde est mis en place pour financer une opération de réhabilitation. L’État, l’Agence nationale de l’habitat, le Grand Lyon, la Région, la Caisse des dépôts et la Ville de Vénissieux vont ainsi apporter 80 % des 2,5 millions nécessaires. Les 20 % restants seront à la charge des habitants, qui dépenseront en moyenne 3 000 euros par foyer… Au lieu de 16 000 s’ils avaient dû payer l’intégralité des travaux.

Le chantier, commencé en 2008, dure trois ans. Résultat : les factures de chauffage diminuent de 30 %, les impayés dans le budget de fonctionnement se stabilisent à moins de 10 %, la part de propriétaires occupants remonte de 40 % à 60 %. Et le prix de vente au m2 est quadruplé par rapport à 2003. « La volonté politique l’a emporté sur le défaitisme et la chronique d’une mort annoncée, soulignait à l’époque le maire, Michèle Picard. Les lignes peuvent bouger et les horizons s’éclaircir, à condition que tout le monde tire dans le même sens. »

Une nouvelle résidence est née
La résidence n’en a pas pour autant fini avec les travaux, car il faut aussi réhabiliter les espaces extérieurs, réorganiser les voies privatives de desserte, et améliorer l’offre de stationnement. Pour la Ville, c’est également l’occasion d’achever la requalification urbaine du secteur Max Barel.

Une nouvelle fois, les pouvoirs publics mettent la main à la poche à hauteur de 1,3 million d’euros. Une convention est signée début 2017 dans le cadre de la Politique de la Ville entre la Métropole, la Région et la Ville, qui apportent respectivement 700 000, 300 000 et 257 000 euros. Les travaux, commencés à l’automne de la même année, prendront fin dans quelques semaines. « Pour nous, c’est l’aboutissement de la renaissance de notre résidence », se félicite Hamid Boukhir, président du comité syndical. « C’est un effort exceptionnel s’agissant d’une copropriété », remarque pour sa part  Idir Boumertit, adjoint au maire de Vénissieux en charge du Grand projet de Ville (GPV). Il est vrai que les copropriétaires n’ont pas eu un centime à débourser.

Il en sera toutefois autrement pour les prochains travaux. « Nous avons prévu de fermer la résidence par une clôture métallique, en installant notamment des accès par badge, indique le président du comité syndical, Hamid Boukhir. Et cette fois, nous financerons l’intégralité des travaux. » Montant annoncé de la facture : entre 70 000 et 150 000 euros.

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