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Répétition de « I have a dream » : le soleil paradoxal

Avant septembre et ses deux défilés de la Biennale de la danse (le 9 à Vénissieux et le 16 à Lyon), petite mise en jambes au stade Laurent-Gérin sous un soleil de plomb.

Mais si, souvenez-vous, samedi dernier, le 30 juin : on nous annonçait un week-end caniculaire et vous cherchiez désespérément de la fraîcheur. De l’ombre. En produisant le moins d’effort possible.

Qu’est-ce qui volait, ce jour-là ? Pas même des oiseaux, il faisait vraiment trop chaud ! Quelques insectes, sans doute, et ceux qui vrombissaient en passant au-dessus du complexe sportif Laurent-Gérin ont dû être étonnés. Pourquoi tant d’effervescence ? Ne faisait-il pas suffisamment chaud pour rester à ne rien faire ?

Pourtant, ils étaient bien 180 à transpirer pour la répétition du défilé de la Biennale de la danse. Pilotés par les compagnies Traction Avant et Virevolt, 180 à défiler, assurer une chorégraphie, rester sur des échasses ou évoluer dans les airs sur deux structures circulaires.

« Nous avons 65 danseurs, comptait Marc Bernard, le directeur de Traction Avant, une cinquantaine de musiciens, une vingtaine de circassiens, des pousseurs et des porteurs d’eau. »

Ce n’est pas rien à préparer, un défilé de la danse, et ceux qui y ont déjà participé savent bien de quoi il retourne. D’autant plus que la consigne est stricte, dictée par les organisateurs du défilé lyonnais : « N’oubliez pas, vous êtes en spectacle tout au long du trajet ! »

Après un échauffement dans le gymnase Micheline-Ostermeyer, les participants ont pris place sur des gradins à l’ombre pour profiter pleinement du spectacle offert par les circassiens. Sur les deux structures pour l’instant au repos, ceux-là grimpaient, se suspendaient, étaient soutenus et retombaient avec beaucoup de grâce. Une fois les applaudissements retombés, il était temps d’affronter le soleil et un parcours qui faisait le tour du stade. Alors, sur le thème I have a dream inspiré d’un célèbre discours de Martin Luther King, le poing souvent levé lors d’une chorégraphie révoltée, les 180 personnes se sont mises en ordre de marche et de danse, menées par Juliette, perchée sur ses échasses. Quant aux circassiens, ils poursuivirent leurs évolutions aériennes sur les grandes structures poussées à mains nues.

Après une dernière répétition le 6 septembre et une générale le 8, le défilé sera montré dans les rues de Vénissieux le 9 septembre. Puis, ce sera à Lyon, entre Terreaux et Bellecour, le 16 septembre.

 

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