Connectez-vous avec nous

Bonjour, que cherchez-vous ?

Actus

En première ligne pour l’insertion

Les jeunes Vénissians paient toujours un lourd tribut à la crise. C’est le constat qui ressort de l’assemblée générale de la Mission locale, qui s’est tenue le 7 juin à la Maison des fêtes et des familles.

Les jeunes Vénissians paient toujours un lourd tribut à la crise. C’est le constat qui ressort de l’assemblée générale de la Mission locale, qui s’est tenue le 7 juin à la Maison des fêtes et des familles.

En 2017, 844 jeunes ont poussé la porte de la Mission locale pour la première fois, soit une baisse de 6,43 % par rapport à 2016. Mais que l’on ne s’y trompe pas. Par rapport aux années précédentes, le chiffre est en fait relativement stable : 913 en 2012, 881 en 2015, 902 en 2016… Et le nombre d’inscrits s’élève tout de même à 2 791 pour 2017. Avec parmi eux, un nombre croissant de titulaires d’un diplôme de niveau 4*. “Sauf pour les gens très diplômés, le niveau scolaire ne garantit plus l’insertion”, constate Martial Guiguet, le directeur.

“Près de 58 % des nouveaux inscrits sont venus spontanément, précise-t-il. Ils expriment d’abord une première demande, que les conseillers décortiquent en fonction de leurs parcours. Généralement, ces premières demandes tournent autour de l’emploi. Mais en tirant les fils, d’autres problématiques apparaissent : le niveau de qualification, la représentation qu’ils se font du métier choisi, la connaissance des codes de l’entreprise, la santé, le logement…” Les parcours au sein de la structure sont donc plutôt longs : 28 mois en moyenne, un chiffre stable d’une année sur l’autre.

Une précarité élevée
“Souvent, les jeunes vont devoir, une fois leur projet défini, apprendre à chercher des offres et à les lire, réaliser un CV, faire acte de candidature ou à maîtriser l’entretien, ajoute Martial Guiguet. On va donc les aider à se construire en tant que jeunes cherchant à s’insérer.” Et d’évoquer ateliers d’orientation, de recherche d’emploi, centre de documentation, sessions de recrutement, modules de préparation à certains tests. “La force des Missions locales, c’est l’accompagnement individualisé. Insérer dans l’emploi par l’emploi, ce n’est pas suffisant. Il faut des étapes supplémentaires. C’est pour cela que nos jeunes demandent plus de temps d’accompagnement qu’ailleurs.”

La structure doit s’adapter en permanence à un public dont les indices de précarité restent élevés. 76 % des nouveaux inscrits sont sans ressource, et 74 % n’ont pas le permis de conduire. Près d’un jeune sur trois est repéré à l’inscription comme vivant dans un logement précaire. Et que dire de l’accès à la santé, lorsque l’on ne bénéficie ni de la Sécurité sociale, ni d’une mutuelle scolaire ou étudiante, et encore moins de la médecine du travail…

En 2017, 800 jeunes se sont toutefois retrouvés en situation d’emploi — dont 141 en CDI — grâce à la Mission locale. Ce sont les meilleurs chiffres depuis 2010.

* Diplômes de niveau 4, de niveau bac technologique, professionnel ou généraliste

Cliquer pour commenter

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimerez également

Actus

Plus de 700 personnes ont pris part à la journée sportive et citoyenne organisée par la municipalité en partenariat avec Prox’Raid Aventure.

Actus

À partir du 13 mai, suite à des fraudes, les soins prodigués au centre dentaire des Minguettes ne seront plus remboursés que très partiellement...

Culture

Jusqu'au 1er juin, l'artiste berlinoise Heike Gallmeier expose son travail au centre d'art Madeleine-Lambert.

Actus

Plusieurs visites du magasin Casino des Minguettes ont eu lieu récemment. Mais pour l'instant, aucun repreneur ne s'est positionné.

Actus

Les Villes de Saint-Fons et de Vénissieux invitent les 16-25 ans à la 2e édition du Forum jobs d’été, ce jeudi 25 avril à...