La veille au soir, ce même espace avait inauguré sa nouvelle exposition construite à partir d’une quinzaine d’œuvres acquises par la Ville, en dialogue avec des inédits et des prêts extérieurs. Visible jusqu’au 29 avril, “Comme les chutes d’eau déjà tremblent dedans la source” réunit les travaux de seize artistes : Bertille Bak, Yves Bélorgey, Zoé Benoît, Alain Bernardini, Matt Coco, Cécile Dupaquier, Anne-Valérie Gasc, Juliette Goiffon & Charles Beauté, Suzanne Husky, Karim Kal, Camille Llobet, David Posth-Kohler, Ernesto Satori, Efrat Shvily et Mirjana Vodopija.
Bayrem Braïki, adjoint à la culture et aux finances, en profitait pour signaler l’augmentation de fréquentation de cet espace Madeleine-Lambert situé dans la Maison du peuple. “Nous voulions, expliquait ensuite Xavier Jullien, directeur de l’espace, travailler à partir de la collection municipale et élargir le regard en invitant quelques-uns des artistes à présenter d’autres œuvres, tel le vase de Suzanne Husky , sur lequel des CRS masqués se cachent dans le décor.”
De la forme explosée au sol, signée Matt Coco, à l’enseigne vide de David Posth-Kohler, de la photo de la grotte — celle où Cervantes, prisonnier à Alger, s’était caché — de Karim Kal aux vitrines de Zoé Benoît, de la peinture hyperréaliste d’un immeuble vide d’habitants d’Yves Bélorgey au “grand module ouvert” de Cécile Dupaquier, il sera inutile de préciser combien la création contemporaine peut prendre de multiples formes, de multiples significations et susciter de multiples émotions.
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