À la table des discussions engagées lundi après-midi : d’une part Serge Truscello et Marie-Christine Burricand avec Michèle Picard (pour les partenaires PCF, Europe Écologie Les Verts, Parti de gauche, Mouvement républicain et citoyen) ; et d’autre part Bernard Rivalta et Lotfi Ben Khelifa (pour la liste PS/PRG/MoDem).
S’appuyant sur les résultats du premier tour des élections municipales, Serge Truscello a fait la proposition aux socialistes d’avoir six candidats en position éligible, dont trois adjoints au maire et un conseiller communautaire. Le PS de son côté demandait à peser pour un tiers dans la future majorité — autrement dit, à avoir 12 candidats en position éligible dans les 36 premiers. Ils portaient aussi l’exigence d’avoir un conseiller communautaire, siège bien évidemment dévolu à Bernard Rivalta, président sortant du Sytral.
Trop gourmands, ont estimé les négociateurs côté PCF. “Nous leur avons dit aussi qu’il était hors de question que le MoDem figure parmi les colistiers amenés par les socialistes, sans obtenir de leur part un engagement à ce sujet”, précise Serge Truscello.
Plus tard dans la soirée, nouvelle discussion. Le PCF proposait alors au PS de passer à 8 ou 9 candidats en position éligible, le PS s’en tenant à sa proposition 2/3, 1/3.
Une ultime négociation a eu lieu mardi en fin de matinée, au cours de laquelle le PS a réduit ses prétentions à 8 ou 9 sièges. Trop tard. “On n’avait plus le temps de réunir nos partenaires et de refondre la liste. On avait dit qu’on la déposerait à 14 heures, et à 14 heures on était à la préfecture.”
On se dirige donc vers une quadrangulaire à Vénissieux, dimanche :
“Avec Michèle Picard, rassembler les Vénissians – tenir le cap à gauche” (Michèle Picard)
“Ensemble pour Vénissieux” (Lotfi Ben Khelifa)
“Osons le bon sens pour Vénissieux” (Christophe Girard)
“Vénissieux fait front” (Yvan Benedetti)
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