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Fêtes escales : valses farouches et danses cubaines surchauffées

Fêtes escales permet aussi bien d’écouter des vedettes nationales ou internationales que des groupes locaux. Pour ces concerts gratuits et le pique-nique républicain, rendez-vous parc Louis-Dupic jusqu’au 14 juillet

Fêtes escales permet aussi bien d’écouter des vedettes nationales ou internationales que des groupes locaux. Rendez-vous au parc Louis-Dupic pour cette série de concerts gratuits, dès ce jeudi 11 juillet. Et bien sûr, au pique-nique républicain du 14 juillet.

C’est plus le moment d’écouter du blues, clamait encore Sanseverino le 20 décembre 2012. Le lendemain, il déchantait : la fin du monde 2012, sujet de son swing du même millésime, n’avait pas eu lieu. Nous n’avions pas eu de tsunami dans le Finistère et, plus grave, le chanteur n’avait pu aller à l’hôtel sans payer, s’inscrire à la fac sans y aller ni même baiser sans se laver ! La bonne nouvelle, c’est qu’on peut à nouveau écouter du blues. Et du bluegrass, cette musique américaine dérivée de la country qui est au cœur du nouvel album de Sanseverino : “Honky Tonk” (Sony Music).
Programmée le 13 juillet, la tête d’affiche de Fêtes escales nous régalera bien sûr de ses nouveaux titres (“Freddy”, “On ze route”, “J’vous raconte ma vie”) et de quelques reprises habiles. Lesquelles vont de lui-même (“Les rockers aiment la java”, une chanson dont il avait déjà enregistré une autre version dans son album précédent), à Béranger (“Le vieux”) et Bécaud (“Nathalie”).
Si dans le look, Sanseverino se pose là, on pourra en dire autant d’Éric Delbouys, le batteur des Têtes Raides qui accompagne également la formation lyonnaise Broc à la rythmique. Les deux, Sanseverino et Éric, ont d’ailleurs un petit air de famille. Éric Delbouys est un connaisseur du festival vénissian : “J’y suis déjà venu en tant que spectateur”, expliquait-il lors de la conférence de presse de présentation de Fêtes escales. À propos de Broc, “un groupe né il y a trois ans”, et des autres musiciens (Stéphane Balmino, Stéphane Augagneur, Arthur Gandara et Alice Perret), il annonçait : “Notre album, “Des trucs qui poussent”, est sorti en janvier. Depuis, on tourne. C’est vraiment rock ‘n’ roll !”
Le 13 juillet, Broc précédera Sanseverino sur la scène du parc Louis-Dupic. Juste avant eux, c’est Dame Drine, alias Sandrine Desmurs, qui ouvrira la soirée. Cette enseignante de chant à l’école de musique Jean-Wiener est aussi le pivot, avec Daniel Mirabeau et Miguel Olmos Hernandez, de cette “Escale à Cuba” qui lance le festival le 11 juillet.
Reprenons les paroles de Sanseverino : puisque le monde ne s’est pas fait engloutir, on ne va quand même pas écouter que du blues et du rock. Les Fêtes escales ont programmé une soirée hip-hop le 11 juillet (avec Planète sauvage et Mazalda – Turbo Clap Station), des musiques du monde le 12 (Riff Cohen, Winston McAnuff et Fixi, Imany), du rock le 13 juillet — une soirée qui s’achèvera avec un feu d’artifice. Et, le jour de la fête nationale, une soirée Bizarre ! (du nom de l’association vénissiane de musiques urbaines) avec Ibrahima Cissokho et le Mandingue Foly, Bassma et Le Bal des Martine, qui renoue avec la tradition du “bal du 14 juillet”. Mais ne nous y trompons pas : “C’est un bal décalé, assure Michel Jacques, le directeur de Fêtes escales. À la fin des années quatre-vingt-dix, existait à Lyon le groupe Martine City Queen. Devenu aujourd’hui Le Bal des Martine, il propose un spectacle très visuel.”
Les précisions données sur le site des Martine prévoient “des valses farouches, des danses cubaines surchauffées, des chansons italiennes, des furies anglophiles, des musiques yiddishes endiablées par le vent d’Est et parfois, pour se reposer, des slows à pleurer.”
Si après tout cela, on ne danse pas…

Dimanche, on pique-nique
C’est bien entendu dimanche 14 juillet, que se déroulera le pique-nique républicain qui attire chaque année plus de monde. À 11 heures, la Maîtrise de l’Opéra de Lyon chantera quelques grands airs classiques (Mozart, Bizet, Ravel, Verdi, Janacek, etc.). Les 70 enfants, dont des Vénissians, seront accompagnés au piano.
Ce rendez-vous avec l’Opéra de Lyon attire aussi un nombreux public depuis six ans. “L’an dernier, commente Marie Évreux, chargée de médiation culturelle à l’Opéra, la Maîtrise, les chœurs et l’orchestre ont joué “Carmen”. Cette fois, l’orchestre et les chœurs sont en tournée et la Maîtrise viendra chanter des airs connus, issus de la programmation de l’Opéra cette saison : “La flûte enchantée”, “Macbeth”, “La petite renarde rusée”, “Le roi et moi”, etc.”
Au cours du pique-nique qui suivra, les animations seront nombreuses et variées : citons les clowneries de Louis Boulon, les contes d’Abou Fall, les chansons de Miss Guinguette, l’Unicum Orchestra, la désormais célèbre dictée républicaine de notre ami Thierry Renard, qui sera puisée dans l’œuvre de Camus (centenaire oblige) et la chorale de rue Pro Vocé.
“Cette dernière est un projet vocal éphémère, explique Marc Bernard, le directeur de la compagnie vénissiane Traction Avant : une triangulation entre Gignac, la ville d’origine de Jean Tricot, fondateur de la Fanfare à mains nues, Marseille et Vénissieux. Sous la direction de Jean Tricot, 48 chanteurs interprèteront un répertoire de polyphonies et de chants urbains, avec des percussions vocales et corporelles.”

Les apéros concerts
Aux alentours de 18 heures, les soirées des 12 et 13 juillet démarreront par un apéro-concert. Il sera rock le 12 juillet avec les Dandeelions. Et culture urbaine le lendemain, avec des artistes proposés par Bizarre ! : Samsara pour le rap et les Muff’in Crew pour la danse.

Benedetto
Le service arts plastiques de la Ville a demandé à l’artiste lyonnais Benedetto Bufalino un projet d’œuvre à installer dans le parc Louis-Dupic. “Il a été réalisé par les élèves adultes de nos ateliers Henri-Matisse mais il reste la création d’un artiste. Il s’agissait d’installer un plasticien dans l’espace public”, expliquait lors de la conférence de presse du festival le directeur de ce service municipal.
Benedetto cultive l’éphémère. Avec du carton, il a ainsi transformé un vélo en moto. Il est aussi l’auteur d’une maison roulante et de coloriages urbains. Chez lui, tout est recyclable : une cabine téléphonique peut se muer en aquarium, les Lego se mettent à marcher, les tapis volent, les œufs sont sponsorisés, le clown de MacDo entre au musée des moulages et un moteur de voiture devient un formidable barbecue. Que nous réserve-t-il dans le parc Louis-Dupic ? Mystère et boule de gomme, nous aident les organisateurs. “Ce sera une surprise !”

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