“De 762 familles adhérentes en 2011, nous sommes passés à 850 en 2012 : soit une augmentation de 11%, précise Christian Joyeux-Bouillon, directeur de la structure avec Nadia Bessard pour adjointe. Près de 84% des adhérents habitent les Minguettes : 47% viennent des quartiers Léo-Lagrange, Monmousseau/Edouard-Herriot et 37% d’Armstrong, Pyramide, Darnaise/Rotonde/Division Leclerc. Les 16% qui viennent d’un autre quartier de Vénissieux nous rejoignent essentiellement pour les sorties familiales. Notre principal développement se réalise sur Darnaise et Rotonde. En revanche l’implantation sur Pyramide, malgré les accueils café que nous faisons devant les commerces, se révèle encore difficile.”
Lancés en 2011, ces accueils café se font au marché des Minguettes, un jeudi sur deux : “Ils sont l’occasion d’échanger avec les habitants et de transmettre les informations.” Dans le même esprit, un temps convivial a été mis en place tous les jeudis après-midi à Eugénie-Cotton : tout habitant peut venir y passer un moment sans inscription, avec ou sans rendez-vous afin de se rencontrer comme au café et de discuter comme à la maison.
Des listes d’attente pour les sorties familiales
“Pour nous tous, il est très intéressant de travailler aux Minguettes car un vrai partenariat est mis en place, souligne encore le directeur. Ainsi on participe à de nombreuses manifestations comme la fête des voisins à Pyramide, “Léo en Fête” avec le conseil de quartier ; ou encore “Ensemble en fête” à Monmousseau/Herriot/Démocratie.”
Quant aux sorties familiales, elles sont victimes de leur succès. Ainsi, pour les deux sorties à la ferme organisées fin avril : “Les 104 places ont été réservées très rapidement. Et nous avons une liste d’attente de 130 personnes ! Nous sommes l’un des centres sociaux qui en organise le plus : environ treize chaque année.”
Outre leurs activités de loisirs, de détente, les centres sociaux des Minguettes sont également des espaces d’apprentissage, de transmission, de partage de savoir-faire et de connaissance ouverts à tous, avec une attention particulière portée aux plus fragiles. “Nous organisons des ateliers périscolaires : notamment l’activité Parents aux devoirs dans les bibliothèques Pyramide et Anatole-France. Quant aux ateliers socio-inguistiques pour les adultes, ils ne désemplissent pas.” Autant d’activités pour lesquelles les bénévoles ont un apport essentiel.
D’un montant de 2 millions d’euros en 2012, le budget de l’association de gestion a été grevé l’an dernier par le versement d’indemnités à une salariée licenciée pour inaptitude physique, à la suite d’une maladie professionnelle. Ce qui explique un résultat négatif de 10 600 euros. Rappelons que les principales recettes (en dehors des cotisations des adhérents) viennent pour l’essentiel des subventions allouées par la CAF (54,5%) et par la Ville de Vénissieux (32%), qui met aussi à disposition les bâtiments. La Ville a d’ailleurs augmenté sa subvention 2013, qui passe de 260 000 à 263 900 euros.
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