Connectez-vous avec nous

Bonjour, que cherchez-vous ?

Sports

La 32e Foulée Vénissiane… dans les pas de Carlos

Installé à Vénissieux depuis 2007 pour pouvoir s’entraîner au stade de Parilly, Carlos Da Silva est devenu l’un des athlètes les plus performants sur 10 km. À l’occasion de la 32e édition de la Foulée vénissiane, qui se courra ce dimanche 20 novembre, nous lui avons demandé ses conseils pour les accros du chrono.
Du Portugal, Carlos Da Silva a suivi sa famille venue s’installer en France en 1999, d’abord à Vaulx-en-Velin, puis à Ecully et à Villeurbanne. Depuis 2007, il s’est installé à Vénissieux, pour pouvoir s’entraîner au stade de Parilly. Résidant dans le quartier Jules-Guesde, il est fidèle à son entraînement quotidien et à son petit noir au bar-tabac de Karim, un ancien dirigeant de l’AS Minguettes.
Son orientation scolaire et professionnelle l’a emmené vers le BTP (il passe un CAP et un BEP de maçonnerie) mais depuis qu’il est tout jeune, sa passion, c’est la course à pied. “Je me débrouillais au foot jusqu’à ce qu’un enseignant me conseille d’essayer le cross. Je me suis imposé à celui de mon école, à Coimbra, la ville universitaire la plus ancienne du Portugal. Depuis, je n’ai plus cessé de courir.”
Quand il arrive dans la région lyonnaise, le jeune athlète prend une licence à l’ASPTT Lyon ; encore minime, il confirme très vite son haut niveau en demi-fond sur les pistes (800 m et 1500 m) et sur 10 km. D’ailleurs, la fédération portugaise d’athlétisme l’intègre en sélection junior. Heureuse initiative ! En 2005, Carlos prend part au championnat du monde junior de cross : il finit 68e et 12e Européen. Quelques mois plus tard, il s’offre une 24e place au niveau européen. Dans les deux années qui suivent, multipliant les performances dans les courses régionales, il remporte un titre symbolique de champion de France espoir du 10 km : de nationalité portugaise, il ne peut en effet prétendre au titre.
“Après, il m’a fallu faire des choix, explique ce travailleur discret. En raison d’un métier assez contraignant, mon but est de me faire plaisir en courses à pied, de participer à des épreuves régionales sur 10 km (Villeurbanne, Saint-Priest, Vénissieux) et parfois à des courses aux parcours plus accidentés, comme les 9 km de la montée de Zonza-Bavella en Corse. C’est une région que m’a fait découvrir mon beau-père, lui aussi adepte de course à pied. Je suis désormais licencié à Saint-Julien-en-Genevois, un club qui me rémunère.”

« La Foulée vénissiane, c’est une course spéciale »
Carlos a découvert en 2006 la Foulée vénissiane, et son tracé qui l’a propulsé en haut de l’affiche, avec cette brillante 5e place obtenue il y a quatre ans en 30’33”, juste derrière les intouchables Kenyans ou Éthiopiens. “La Foulée, c’est une course un peu spéciale, explique-t-il. Le stade de Parilly sert de révélateur. Il faut y entrer parmi les premiers pour éviter les bouchons et en sortir avec le groupe de tête pour pouvoir effectuer les 3 derniers kilomètres comme un long sprint. C’est là que se fait la différence. Avant d’en arriver à ce scénario, il faut faire attention, le 10 km de Vénissieux présente des difficultés comme les relances, qui obligent à ralentir lors d’un virage prononcé, par exemple. Et il y en a pas mal, un peu trop à mon goût, comme celle qui se situe à hauteur du métro, juste avant d’aborder l’ancienne route d’Heyrieux.”
Se relevant tout juste de petits ennuis physiques, le Vénissian n’espère pas faire une grosse performance cette année. “Si je réalise un temps proche des 31 minutes, je serai satisfait. Au niveau des pronostics, je vois bien Willy Nduwimana, vainqueur l’an dernier, très à l’aise aux entraînements à Parilly et le Burundais Égide Manirakiza (doublement titré en 2003 et 2004). Et aussi mon petit frère Fernando. 5e l’an dernier en 30’56″, il pourrait s’adjuger un podium.”

32e Foulée vénissiane, dimanche 20 novembre
10 km
Départ à 9 heures. De cadet(te)s (1994-1995) à vétérans (1971 et avant). Course à label classante et qualificative pour le championnat de France.
Semi-marathon
Départ à 9h15. Parcours 2 boucles. De juniors (1992-1993) à vétérans (1971 et avant). Course à label classante et qualificative pour le championnat de France.
Courses des Générations :
Départ à 11h30. Avec 1 adulte et 1 ou 2 enfants (les participants doivent franchir la ligne d’arrivée ensemble). Distance : 2 km (enfants nés entre 1998 et 2001) et 1 km (enfants nés entre 2002 et 2004). Récompenses pour les deux premiers de chaque catégorie d’âge.
Inscriptions  à l’OMS, 22 rue Rosenberg au 04 72 50 00 12 : jusqu’au vendredi 18 novembre, de 10 heures à midi puis de 14h30 à 18 heures. Et le samedi de 10 heures à 17 heures non-stop. 10 km : 10 euros (pas d’inscription le dimanche matin). Semi-marathon : 12 euros (pas d’inscription le dimanche matin). Courses des Générations 1 et 2 km : 3 euros par équipe, au profit d’une association. Renseignements : 04 72 50 00 12 ou : www.omsvenissieux.asso.fr

Cliquer pour commenter

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimerez également

Actus

Prévu dans l'ancienne mairie de la place Sublet, le projet de la future Maison des mémoires prend forme pour une ouverture en 2027.

Actus

En cette fin d’année 2024, plusieurs sites vont bénéficier d’un accès libre et gratuit au WIFI. Pour un total de 42 d’ici 2026.

Actus

Figure incontournable vénissiane, Daniel Roy est décédé le 28 novembre dernier, à l'âge de 91 ans.

Actus

Exit Casino, bonjour Triangle : l'enseigne spécialisée dans le commerce de produits halal ouvrira ses portes samedi 7 décembre à 10 heures.

Actus

Outre la Fête de la Solidarité, cette fin d’année sera marquée par de nombreuses animations dans les quartiers. Sans oublier le marché de Noël,...