Cette pédagogie adaptée répond à des problèmes de compréhension en français, des difficultés à gérer le stress, un manque d’autonomie, ou encore un éloignement prolongé de la vie active. “Nous avons par exemple beaucoup de femmes d’une quarantaine d’années qui n’ont jamais travaillé, jamais conduit, et qui ont un besoin urgent de pouvoir conduire pour pouvoir travailler, précise Pierre Laplace. Sans une pédagogie adaptée, ce serait très difficile pour elles d’avoir le permis.”
L’auto-école sociale dispose de son propre parc de véhicules et de moniteurs spécialisés. Les “élèves” sont sélectionnés par des organismes ou des associations comme la Mission locale, le Pôle emploi, la Régie de quartier, le Certa, le CCAS… Les cours ne sont pas totalement gratuits. Une participation de 250 euros est demandée. Le nombre de places chaque année pour les villes de Vénissieux, Saint-Fons et Feyzin est malheureusement limité à une cinquantaine. “Il n’y a aucune entrée directe chez nous, prend soin de souligner Pierre Laplace. Nous ne prenons que les personnes envoyées par nos partenaires.”
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