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Exclusion sociale : une douleur semblable à la douleur physique

Les docteurs Angela Sirigu, directeur de recherches au CNRS, et Luccia Carriero, chercheur, avec le professeur François Mauguière, directeur de Neurodys, ont récemment présenté à l’Institut des sciences cognitives de Lyon les résultats d’une étude portant sur la douleur engendrée par l’exclusion sociale. D’où il ressort qu’elle serait localisée au même endroit que la douleur physique. Explications.

Chaque être humain a besoin d’être reconnu. À tel point que, lorsqu’on est rejeté par ses pairs, la douleur qu’on en ressent est semblable à la douleur physique. Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs lyonnais ont examiné à tour de rôle l’activité cérébrale de patients épileptiques à qui des électrodes avaient été implantés dans le cerveau pour les besoins de leur bilan pré-chirurgical, pendant qu’ils jouaient avec une balle avec deux autres personnes. Au début du jeu, les joueurs renvoient la balle au patient de façon équitable, puis, au bout d’un certain nombre de tirs, un joueur exclut le patient du jeu (il ne lui renvoie plus la balle) de manière intentionnelle.

L’exclusion alors ressentie, mais aussi la simple perception du visage de celui qui exclut, activent très fortement des régions du cerveau impliquées dans la régulation de la douleur physique et des émotions. Fait encore plus intéressant, le cortex visuel (région du cerveau qui normalement enregistre les caractéristiques purement perceptives des visages et des objets) s’active de façon rapide (100 millisecondes) à la vue du visage du joueur à l’origine de l’exclusion.

“C’est peut être subliminal. Notre cerveau dit : c’est lui qui peut nous menacer”, explique Angela Sirigu. “C’est une fonction majeure de survie sociale. Si nous n’avions pas cela, nous serions sans doute moins efficace pour nous défendre”, estime le professeur François Mauguière. Cette avancée devrait permettre à terme de mieux comprendre les mécanismes cérébraux impliqués dans le processus de la douleur sociale et de l’exclusion.

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1 Commentaire

  1. Catherine

    22 février 2011 à 20 h 46 min

    résultat de la recherche sur google “douleur de l’exclusion”: un commentaire du 12 oct 2003 sur le forum doctissimo décrit l’expérience relatée par Science et avenir, de personnes jouant à un jeu électronique de ballon, qui se voient exclues de la partie et dont le cortex cérébral réagit comme si une douleur physique leur était infligée. Les chercheurs du CNRS Mme Sirigu et Mr Mauguiere ont donc confirmé et précisé ce que leur confrères américains ont trouvé il y a qqs années.

  2. Catherine

    22 février 2011 à 20 h 46 min

    résultat de la recherche sur google “douleur de l’exclusion”: un commentaire du 12 oct 2003 sur le forum doctissimo décrit l’expérience relatée par Science et avenir, de personnes jouant à un jeu électronique de ballon, qui se voient exclues de la partie et dont le cortex cérébral réagit comme si une douleur physique leur était infligée. Les chercheurs du CNRS Mme Sirigu et Mr Mauguiere ont donc confirmé et précisé ce que leur confrères américains ont trouvé il y a qqs années.

  3. Catherine

    22 février 2011 à 20 h 46 min

    résultat de la recherche sur google “douleur de l’exclusion”: un commentaire du 12 oct 2003 sur le forum doctissimo décrit l’expérience relatée par Science et avenir, de personnes jouant à un jeu électronique de ballon, qui se voient exclues de la partie et dont le cortex cérébral réagit comme si une douleur physique leur était infligée. Les chercheurs du CNRS Mme Sirigu et Mr Mauguiere ont donc confirmé et précisé ce que leur confrères américains ont trouvé il y a qqs années.

  4. Catherine

    22 février 2011 à 20 h 46 min

    résultat de la recherche sur google “douleur de l’exclusion”: un commentaire du 12 oct 2003 sur le forum doctissimo décrit l’expérience relatée par Science et avenir, de personnes jouant à un jeu électronique de ballon, qui se voient exclues de la partie et dont le cortex cérébral réagit comme si une douleur physique leur était infligée. Les chercheurs du CNRS Mme Sirigu et Mr Mauguiere ont donc confirmé et précisé ce que leur confrères américains ont trouvé il y a qqs années.

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