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Culture

Festival Lumière : hors des salles du centre-ville

Gérard Martin, le directeur de la salle (à gauche), présente Christian Carion à Mme le maire et à sa première adjointe

Partenaire du festival du Grand Lyon organisé par l’Institut Lumière, le cinéma Gérard-Philipe accueillait le réalisateur Christian Carion ce 6 octobre pour venir parler de “Psychose”, l’immortel chef-d’œuvre d’Alfred Hitchcock projeté dans une copie numérique restaurée. “Le top du top”, s’extasiait l’invité de marque.“On m’avait dit le plus grand bien concernant cette salle, a remarqué Christian Carion, je ne suis pas déçu. Le festival du Grand Lyon n’existe pas que pour les cinémas du centre-ville. Hier soir, j’ai présenté un film à Caluire et aujourd’hui je suis ici pour “Psychose”, qui est très important pour moi.”
C’est d’ailleurs à Caluire que le cinéaste a décidé de rester vivre, malgré les succès obtenus au box-office par ses trois films, “Une hirondelle a fait le printemps”, “Joyeux Noël et “L’affaire Farewell”. Très à l’aise, il s’estimait “en vacances” : “C’est agréable de venir et de ne pas parler de son propre film.”
Il donna rapidement quelques précisions sur “Psychose”, qu’à son grand étonnement plusieurs personnes dans la salle n’avaient encore jamais vu (Christian Carion a même fait se lever les doigts des spectateurs) : “C’est un film en noir et blanc. Or, à l’époque de sa sortie, en 1960, le cinéma avait peur de la télévision et produisait des films en couleurs. Hitchcock avait débuté sa carrière au temps du muet et il était nostalgique de ce cinéma. C’est pour cette raison que “Psychose” comporte peu de dialogues.”
Après la bande-annonce du film, réjouissant exercice de style du maître du suspense, suivie de celle du festival Lumière, les spectateurs purent suivre avec délectation les mésaventures de Janet Leigh, admirer la candeur innocente d’Anthony Perkins et attendre avec impatience la fameuse et fabulence séquence de la douche, appuyée admirablement par la musique de Bernard Herrmann. Puis reprendre la discussion avec Christian Carion à l’issue de la projection.

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