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Au collège Jules-Michelet : prévenir les risques du scooter

A Vénissieux comme ailleurs, il n’est pas rare de croiser des jeunes gens en scooter -le plus souvent des garçons-, casque à la main, pratiquant le wheeling (conduite sur une roue) et même brûlant des feux rouges. Ils se croient invulnérables. Mais conduire un scooter, c’est dangereux : l’accident en cyclomoteur est la première cause de décès et de blessures sur la route des jeunes entre 14 et 17 ans. 53 % des tués et 66 % des blessés à la suite d’accidents le sont en deux-roues motorisés. Beaucoup des blessés en garderont un handicap à vie.

Pour sensibiliser les collégiens à ce risque, l’équipe de Time Code Corp (association vénissiane) a présenté son dernier court-métrage “Un appel en absence” à Jules-Michelet, en présence d’intervenants de la Macif et de la préfecture du Rhône.

Réalisé par Julien Petit, et particulièrement bien ficelé, “Un appel en absence” raconte l’histoire d’un adolescent victime d’un accident. Le conducteur est tué sur le coup, sa passagère restera handicapée. Mehdi, l’acteur principal, explique : “Ce film est tiré d’une histoire vraie, puisque j’ai perdu mon jeune frère dans un accident de scooter. La mort détruit les familles. La vie n’est plus jamais comme avant.”
Dans la salle, les adolescents sont nombreux à confirmer que certains de leurs amis ont été blessés dans un accident de scooter. Mais les réactions sont partagées. Certains sont convaincus : “Le film montre bien qu’on ne doit pas faire n’importe quoi, commente une jeune fille. Le port du casque, c’est indispensable”. Un garçon reconnaît : “Nous, on ne pense pas à la mort. On n’imagine pas qu’elle puisse nous toucher. On se sent tout-puissant, on a tort. Même si on n’a pas de scooter, on a envie d’essayer celui du copain. On porte souvent son casque, qui n’est pas à notre taille. Et puis on ne l’attache pas. C’est vrai, quand on voit votre film, de suite je vous dirai, je vais faire attention.” Plus inquiétante, la réaction de cet élève : “Ce qui est  bien en scooter, c’est justement de pouvoir passer aux feux rouges, de se faufiler entre les voitures. C’est ça qui est grisant.” Mehdi intervient : “Je ne peux pas t’empêcher de griller un feu rouge, bien sûr. Je te demande simplement d’écouter le message. En une demi-seconde, tu peux mourir ou rester handicapé à vie…”

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