James Frey l’avoue, il aime “brouiller les lignes entre la réalité et la fiction”. D’où ses démêlés avec la reine des talk-shows, Oprah Winfrey, dont il n’a pas parlé au cours de cette rencontre. “Nous sommes aujourd’hui bombardés d’informations et nous sommes obligés de les traiter rapidement pour les comprendre. J’ai fait pareil dans mon livre. Il contient énormément d’informations sur l’histoire de la ville. Je voulais bombarder mes lecteurs de ces informations, sans qu’ils sachent si elles sont réelles ou inventées. J’ai donc mis de vrais faits et de faux faits.”
Originaire de Cleveland, Frey adore Los Angeles. “Le livre est une lettre d’amour à L.A., cette sorte de lettre que vous écrivez à quelqu’un avec qui vous êtes marié depuis vingt ans, quand on sait ce qu’on aime et ce qui nous irrite chez cette personne. Los Angeles est devenue la capitale culturelle du monde. La culture actuelle n’est plus représentée par Shakespeare ou Beethoven mais par la musique, le cinéma, les séries TV, tout ce qui est produit à L.A.”
James Frey a déjà commencé l’écriture de son prochain roman, “The Final Testament of the Holy Bible”, qui peut se traduire par “Le testament final de la Sainte Bible”, l’histoire d’un Messie qui marche dans les rues de New York.
Avant de se séparer de son public, James lance, à propos de la médiathèque vénissiane : “C’est peut-être la plus belle bibliothèque que j’aie jamais vue !”
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