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Culture

Inauguration de la bibliothèque Robert-Desnos, au Moulin-à-Vent

En invitant les professeurs, élèves et anciens élèves de l’école de musique à animer l’inauguration de la bibliothèque Robert Desnos, la Ville et la directrice de la médiathèque, Laurence Khamkham, ont tenu à rendre hommage au poète et aux textes qu’il a écrits, parfois mis en chansons. Avant l’hommage rendu par Martine Puget au chant, Marie-Christine Magnan au piano, Vincent Magnan au violoncelle et Périg Le Cadre au saxophone, le groupe Téquila Café, fondé l’an dernier par des élèves et anciens élèves de l’école de musique, s’est lancé dans une démonstration de rythmes latinos du meilleur effet. Après cinq mois de travaux, 140 000 euros investis et sa réouverture le 20 avril, la nouvelle bibliothèque Robert-Desnos était inaugurée ce 26 mai par le maire Michèle Picard et l’équipe municipale. “Un voyage sans frontières, s’enthousiasmait Michèle Picard, d’Ulysse au Petit chaperon rouge, en passant par Tintin ou les frères Karamazov.” Première adjointe chargée de la Culture, Yolande Peytavin rappelait que la première implantation d’une bibliothèque municipale dans le quartier remontait à 1925, à la demande du directeur de l’école, M. Bordes, et du conseil municipal dirigé par le maire Louis Boyer. Elle était alors située dans l’école des garçons. La bibliothèque Robert-Desnos fut créée en 1980, baptisée du nom du poète surréaliste mort du typhus en 1945, dans le camp de concentration de Terezin.
Avec ses 11000 livres pour le secteur adultes, 7300 pour le secteur enfants et ses 700 DVD, avec ses 1400 abonnés, la gratuité pour les moins de 25 ans et ses nombreux partenaires dans le quartier (écoles, maisons de l’enfance, centre social), la bibliothèque Robert-Desnos assume parfaitement son rôle au sein du réseau de lecture publique de la Ville. Lequel peut s’enorgueillir d’un taux de prêts supérieur à la moyenne nationale.
À propos de Robert Desnos, Michèle Picard concluait son discours en disant : “Je sais qu’il aurait fait comme nous : rouler à contre sens, un livre à la main !”
Une délégation de bibliothécaires avait justement décidé de rouler à contre-sens ce soir-là, expliquant dans un tract signé par Sud et la CGT les raisons de leur colère et réaffirmant leur désir de rencontrer les élus de la Ville. Bien que jugée inappropriée, leur action a malgré tout eu un résultat : Mme Peytavin leur a fait savoir qu’elle les rencontrerait.

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