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Neuf élèves d'Hélène-Boucher de retour de Pologne

Sibel, Loïc, les “deux” Audrey, Laouratou, Karima, Karim, Dahlia et Sandra sont enchantés du séjour qu’ils viennent de faire en Pologne. Grâce à l’initiative du lycée Hélène-Boucher et du proviseur, Isabelle Chaput, ces lycéens en terminale bac professionnel Hygiène et Environnement ont pu partir dans le cadre du programme européen Leonardo da Vinci. Ce programme permet à des élèves en formation professionnelle de conforter leur qualification par une expérience à l’étranger, le coût de cette mobilité étant financé par une bourse. Quatre enseignants accompagnaient les jeunes : Mmes Frezier et Mathieu (enseignantes de biotechnique), Mme Garrassus (professeur de lettres et d’histoire) ainsi que M. Rivory (prof de mathématiques et de sciences physiques). Dahlia raconte : “Le 21 mars, nous avons pris l’avion pour Cracovie, avec une escale à Munich. Arrivés en Pologne, nous avons rejoint Lancut, une petite ville au sud du pays.” Pour les élèves qui n’avaient jamais pris l’avion, les turbulences ont été difficiles à supporter ! “C’était très impressionnant. En plus, on est revenus le 10 avril, le jour de l’accident de l’avion du président polonais. C’était stressant.”C’est à Lancut que les élèves ont effectué leur stage de deux semaines dans un hôpital où ils ont été mis en pratique les connaissances acquises au lycée en matière d’hygiène. “Le médecin qui nous a accueillis, le Dr Gerzy-Sierklucki, parlait un peu français. Sa fille avait fait ses études en France. Nous travaillions de 8 heures à 14h30 avec une pause entre 12h30 et 13h30. On a essayé de communiquer avec les malades et les personnes qui travaillent à l’hôpital. Avant notre voyage, nous avions rencontré à plusieurs reprises M. Stecki, président de l’association franco-polonaise ; il nous avait appris quelques mots : bonjour, bon appétit, au revoir !”
Logés au Swardron Hôtel, les jeunes ont également tissé des liens d’amitié avec son directeur, Pavel. Loïc intervient : “C’était un dingue de la France ! Il n’arrêtait pas de nous parler de Napoléon, de de Gaulle… Il nous préparait des gâteaux et des spécialités polonaises. On a mangé des pommes de terre succulentes, du ragoût, des glaces délicieuses et des pierogi, des sortes de raviolis.”
Les après-midi ont été consacrées aux visites culturelles – le château de Lancut, une ferme, etc.- et  au shopping. “C’est bien moins cher qu’en France, soupire Dahlia. Sauf les marques. On a acheté des sacs, des chaussures, des souvenirs pour la famille. Les magasins ouvrent très tôt vers 6 heures du matin mais à 17h30, ils sont fermés.”

A Auschwitz, confrontés à l’horreur

Pour leur dernière semaine en Pologne, les lycéens sont remontés à Cracovie. “Nous y sommes arrivés pour Pâques. On a été surpris de voir que les églises étaient pleines à craquer, il y avait même des fidèles à l’extérieur.”
Le lendemain, direction Auschwitz. Dahlia et Sandra racontent : “Le temps était gris, froid. On a effectué la visite avec une guide polonaise qui parlait français. On a vu les fours crématoires, ces monceaux de cheveux, de chaussures, de sacs, de valises, de casseroles… Nous, on ne pouvait plus parler tellement c’était prenant. Même les jours suivants, on avait ces images en tête. Quand on voit les choses, on se rend compte de l’horreur qu’était le nazisme. Nous sommes allés aussi à Birkenau. Tout le monde devrait faire ces visites.” “Auparavant, ajoute Mme Garrassus, on avait beaucoup parlé du devoir de mémoire. En visitant les camps, on a vu ce qu’est un système concentrationnaire, un processus de déshumanisation. On imagine même la froideur de l’organisation. Nous n’en sommes pas sortis indemnes.”
Au cours de ces semaines,  les élèves ont découvert leurs enseignants : “Ils étaient différents. On pouvait parler avec eux de plein de choses.” Quant aux profs, ils souhaitent ardemment revivre une telle expérience : “Ce type de projet est motivant pour les élèves. Tout s’est très bien passé.  On ne se doutait pas que certains, que l’on voit parfois dormir en cours, étaient aussi dynamiques et autonomes ! Au début du séjour, ils ont dû trouver leurs marques mais nous sommes satisfaits de leur attitude. Une vraie confiance s’est installée entre nous. Ce voyage leur a donné envie de bouger, de développer une autonomie, ainsi que le sens des responsabilités. Le dernier jour on a tous dîné dans un restaurant typique. Un moment très agréable.”

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