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Ce n’est pas en bateau mais en train que Marion Engelhard est venue rendre visite aux petits Vénissians. Avec Théa Khelif, elle a participé à la course transatlantique de la Transat Café L’Or et ensemble, elles ont relié Le Havre à la Martinique en 24 jours. Pendant leur voyage, les deux navigatrices ont été en contact avec les élèves de grande section de maternelle de l’école Charles-Perrault afin de partager leurs aventures à bord du bateau.
Arrivée quelques semaines plus tôt sur la terre ferme, Marion a rencontré les élèves vendredi 12 décembre. « Théa voulait absolument être là aujourd’hui, mais elle est restée bloquée à Lisbonne, explique Marion. C’est elle qui devait ramener le bateau à la maison. Il y a eu des intempéries, donc elle a dû prendre l’avion, mais elle n’a malheureusement pas réussi à rentrer à temps. »
Les élèves ont pu poser de nombreuses questions à Marion sur son aventure : comment elle et Théa faisaient pour dormir, si elles étaient contentes de revenir, comment elles mangeaient, comment elles réparaient les voiles, si elles avaient vu des requins, etc. « Avec Théa, on alternait pour dormir et, en général, on faisait des siestes d’une heure ou d’1h30, explique Marion. Pour manger, on avait quelques produits frais comme des fruits, et sinon des plats lyophilisés. C’était presque bon ! Quand on part, on doit savoir tout faire seules à bord et, lors de cette traversée, nous avons par exemple dû réparer une voile. Nous avons vécu une super expérience, nous sommes très fières ! »
Marion Engelhard a pu échanger avec les élèves et leur montrer le chemin parcouru en bateau
Pendant plusieurs mois, les élèves ont pu suivre l’évolution des deux skippeuses pendant la course et s’intéresser aux différents navires. « Nous avons aussi abordé la question de la pollution des mers », ajoute Isabelle Seixas. À l’initiative de ce projet, l’enseignante souhaitait donner l’occasion aux élèves de découvrir ce milieu encore méconnu pour certains : « Beaucoup n’ont jamais vu la mer ou l’océan, donc il était difficile pour eux de se représenter ce projet. Quand ils ont pu visiter le bateau en visio, c’est devenu plus concret, et cette rencontre leur a beaucoup plu. »
Pour Marion, participer à ce type de rencontre est essentiel afin de démocratiser ce sport et montrer qu’il est accessible à tous. « C’est l’un des rares sports mixtes, assure-t-elle. On peut retrouver sur la même ligne de départ des femmes, des hommes, ainsi que des personnes en situation de handicap. Il y a une inclusion totale. »
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