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Yolande Peytavin : La relation avec les enseignes ne sera pas que commerciale

Pour Yolande Peytavin, première adjointe en charge du développement de la ville, le quartier du Grand Parilly sera un véritable lieu de vie, respectueux de l’environnement et générateur d’emplois.

Pour Yolande Peytavin, première adjointe en charge du développement de la ville, le quartier du Grand Parilly sera un véritable lieu de vie, respectueux de l’environnement et générateur d’emplois.

Qu’est-ce qui va caractériser ce nouveau quartier ?
On ne sera pas dans une zone commerciale comme le Champ-du-Pont. Les six hectares d’espaces publics extérieurs permettront aux gens de venir se balader et s’asseoir, pas seulement pour faire des courses. Il y aura un grand mail piétonnier, avec une voie pour les cyclistes, des bancs, une place publique, des aires de jeu pour les enfants, ainsi que des espaces verts entretenus par la Ville. La relation avec les enseignes ne sera pas que commerciale.

Que trouvera-t-on en plus des bureaux, d’Ikea et de Leroy Merlin ?
Côté Grandclément, en dessous des petits immeubles qui seront construits, on trouvera un petit pôle commercial avec une supérette, un bureau de tabac et un boulanger. Une résidence étudiante et une crèche d’entreprise verront le jour, ainsi que, nous l’espérons, un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Mais tout n’est pas encore finalisé : nous réfléchissons par exemple à l’arrivée d’un cabinet médical, et nous avons aussi réservé une place pour un équipement d’agglomération à vocation sportive ou culturelle. Le Grand Parilly sera un vrai lieu de vie, intergénérationnel. En tout, on peut tabler sur un millier de logements, même si ce chiffre pourra varier en fonction de leur typologie.

Quel sera l’impact sur l’environnement ?
Tous les équipements ont été conçus selon les dernières normes environnementales et les espaces verts seront nombreux. Mais, plus largement, l’idée est la suivante : plutôt que de repousser les zones d’activité à l’écart des villes, on préfère les installer dans une zone de vie très bien desservie – là nous avons le tram d’un côté et le métro de l’autre. Il faut aussi que les clients changent leurs modes de consommation. On pourra venir à vélo ou en métro pour acheter une ampoule, et utiliser les services de livraison des enseignes pour amener un meuble chez soi.

Les enseignes amèneront tout de même un certain flux de véhicules…
Il y aura certainement un peu de voitures arrêtées aux heures de pointe. Mais tout a été fait par la Métropole pour faciliter les entrées et les sorties des véhicules. Les parkings intégrés aux enseignes — 3 175 places en tout — pourront communiquer entre eux. Si vous allez faire vos courses chez Ikea, vous pourrez vous garer chez Leroy Merlin et inversement. Et ces parkings seront ouverts aux habitants du quartier en journée, y compris le dimanche.

Quel sera l’impact économique pour la ville ?
Il sera très positif pour l’emploi et l’insertion. Chez Ikea, on estime que 500 emplois seront créés pendant la phase de chantier. Ensuite, 170 autres seront directement amenés par l’extension des deux magasins, qui emploieront 720 personnes en tout. Et l’on peut tabler, à terme, sur 2 000 emplois au niveau du quartier : dans les magasins, les commerces, les restaurants, les logements étudiants, etc.

Quel rôle joue la Ville dans la naissance du Grand Parilly ?
Avec la Métropole, nous avons eu un rôle très important dès le début. Nous avons un droit de regard sur les équipements, et on nous a toujours soumis les projets architecturaux. La Ville, la Métropole et l’aménageur Lionheart ont toujours été associés aux choix des bâtiments, ce qui nous a permis d’obtenir des modifications. Nous avons par exemple fait le forcing pour ne pas avoir la boîte classique bleue et jaune du magasin Ikea. Ces couleurs seront présentes, mais Ikea a accepté de changer ses façades, et d’effectuer un travail important sur l’architecture. Leroy Merlin a fait de même. Ce partenariat nous a permis de travailler en profondeur, et d’être innovant.

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