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Culture

Résidence artistique : les dessins de passage de Chourouk Hriech

La plasticienne marseillaise Chourouk Hriech s’installe en résidence artistique à Vénissieux, où elle exposera à partir de septembre.

Chourouk

Chourouk Hriech sera donc, après Bruce Clarke l’an dernier, la deuxième plasticienne a être accueillie en résidence artistique à Vénissieux, “pour un rapprochement de l’art et des publics vénissians”. C’est en ces termes que, le 17 juin dernier à l’espace Madeleine-Lambert, Bayrem Braiki, l’adjoint à la Culture et aux Finances, a présenté la jeune dessinatrice installée à Marseille, précisant qu’“un égal accès à la culture est un objectif municipal”.

Xavier Jullien, directeur du service municipal des arts plastiques, a rencontré Chourouk Hriech en 1998 alors que tous deux faisaient leurs études d’art à Lyon. Il a ensuite suivi son parcours artistique, appréciant non seulement ses expositions mais aussi “son travail de performance dans lequel la musique et le geste jouent un rôle”.

Après ce concert d’éloges, revenait à Chourouk la rude tâche de se présenter. Elle le fit brillamment, au moyen d’images projetées et d’un texte dans lequel revenait comme un leitmotiv cette phrase : “Qu’est-ce qu’un monde que l’on décide ?”
Pour elle, avant le dessin existe déjà la page blanche, “paradoxe des choix et des aléas”. Vient ensuite le trait, “histoire d’équilibre, comme quand on fait un point sur nos vies”, début d’un monde qu’elle bâtit en puisant autant dans ses tripes que dans l’histoire de l’art. Montrant une de ses compositions inspirée de la célèbre “Vague” d’Hokusai, elle avoue se “saisir parfois de quelques classiques qui appartiennent à la mémoire collective.” Dans le cas du maître japonais, il s’agissait du “premier temps de la perspective dans une estampe”. Elle tient également à “toujours inscrire les dessins dans le lieu où ils sont réalisés”.

Invitée dans l’Est parisien lors de la construction d’une ligne de tramway, elle a tenu à rendre compte des modifications du paysage urbain, de la vie des quartiers, “des choses qui s’improvisent dans le sens de la rencontre”.
Ces grands dessins muraux qu’elle a accomplis ici et là, comme à Palma de Majorque, ont depuis été effacés. “On n’est que de passage. Le dessin aussi !” Chourouk dessine en noir et blanc, sollicite parfois “la couleur comme dynamique” et adore représenter les architectures. Quand elle ne tient pas un crayon, elle photographie des oiseaux, “pour leur lecture du monde à 360°, toujours entre la Terre et les cieux”.

Au cours de son séjour à Vénissieux, l’artiste favorisera les rencontres avec les habitants et exposera un travail personnel à partir du 9 septembre.

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