Depuis le 1er avril, le poste de police nationale de Saint-Fons, situé rue Anatole-France, a fermé ses portes. Décision du ministère de l’Intérieur. Cette fermeture s’inscrit-elle dans un plan d’économies budgétaires ? Répond-t-elle à une fréquentation insuffisante ? La Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) du Rhône se refuse à tout commentaire.
La décision n’a été officialisée que le 21 mars, lors d’une réunion à laquelle participaient Christiane Demontès, sénatrice-maire de Saint-Fons, Albert Doutre, directeur départemental de la sécurité publique et Pierre Labalme, commissaire de police de Vénissieux, où les Saint-Foniards sont désormais dirigés pour effectuer leurs démarches.
Les élus communistes et apparentés de Saint-Fons se sont émus de “ce désengagement de l’État qui va contribuer à faire assurer la quasi-totalité de la sécurité par la seule police municipale”. Et de préciser que “la ville de Saint-Fons, une des plus pauvres du département, a déjà en charge le plus grand nombre de policiers municipaux par habitant.”
Ils dénoncent enfin le fait que “Christiane Demontès a tenu sous silence ce projet dont elle avait connaissance depuis plus de 13 mois.”
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