Connectez-vous avec nous

Bonjour, que cherchez-vous ?

Actus

À Ernest-Renan, parents et enseignants mobilisés pour garder un second AVS

Les parents d’élèves et l’équipe pédagogique du groupe scolaire Ernest-Renan sont inquiets. Le second poste d’auxiliaire de vie scolaire (AVS) de la classe ULIS est menacé. Sa suppression rendrait difficile, voire impossible, l’accompagnement de huit élèves en situation de handicap.

Les parents d’élèves et l’équipe pédagogique du groupe scolaire Ernest-Renan sont inquiets. La cause de ce mécontentement : la suppression programmée d’un poste d’auxiliaire de vie scolaire (AVS) au sein de l’ULIS (Unité localisée pour l’inclusion scolaire). Cette classe accueille huit élèves présentant des troubles envahissants du développement (TED) type autisme.

L’ULIS doit rendre possible le parcours scolaire en classe ordinaire. C’est en tout cas l’objectif annoncé par l’Éducation nationale, qui prétend viser l’inclusion en milieu ordinaire pour tous. 
Si le second AVS est effectivement supprimé, ce sera beaucoup plus compliqué, voire impossible. « Six élèves de notre ULIS sont accueillis à tour de rôle dans des classes ordinaires, explique le directeur de l’établissement. L’enfant est accompagné de l’AVSpendant que la seconde AVS travaille avec la maîtresse en classe. Compte tenu des élèves de l’ULIS, de la spécificité de leurs troubles et de leurs besoins en termes d’accompagnement, de nombreux temps d’apprentissage bénéfiques en classe ordinaire devront être abandonnés. »

Dans un courrier adressé à Guy Charlot, inspecteur d’académie du Rhône, les parents d’élèves précisent que les AVS fournissent également une aide indispensable à l’intérieur de l’ULIS pour la gestion des temps d’apprentissage. 
La répartition des heures de présence d’un seul AVS pour huit élèves s’avérerait extrêmement complexe : « Comment parvenir à trouver un équilibre pour chacun en sachant que l’ULIS accueille de plus en plus d’élèves scolarisés par défaut et n’ayant que très peu d’autonomie ? Comment leur permettre de partager le quotidien d’autres enfants de leur âge sans accompagnement ? »

Et les parents d’ajouter : « Au quotidien, la deuxième personne n’est ni du confort ni un renfort, mais un réel appui permettant d’assurer en premier lieu la sécurité et le bien-être d’enfants en situation de handicap. »

Cliquer pour commenter

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimerez également

Actus

Dans la nuit de dimanche à lundi, une explosion a détruit un appartement de l’avenue de la Division-Leclerc. Une personne est décédée, et plusieurs...

Actus

Dans le cadre de ses activités d’été, l’espace ressource du Plateau fertile de Vénissieux propose de nombreux ateliers. Faisons le point !

Culture

Du 22 au 24 juillet, Planète Sciences et Rien n’est perdu ont animé des ateliers pour les enfants. Avec, à la clef, un spectacle...

Culture

Après cinq mois d'existence dans le parc de Parilly, les deux chapiteaux de la préfiguration de la future Cité internationale des arts du cirque...

Actus

Depuis 2016, une entreprise éphémère est créée chaque été à Vénissieux, par des jeunes de la ville dans le cadre de la Coopérative jeunesse...