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Des ruches pour surveiller l’environnement

À l’angle de l’avenue Croizat et du boulevard Coblod, cinq ruches seront installées au début du mois de juillet par l’association Naturama. L’analyse du miel permettra de mesurer la qualité de l’environnement. (photo : Naturama).

À l’angle de l’avenue Ambroise-Croizat et du boulevard du Docteur-Coblod, sur un triangle de verdure, derrière une discrète palissade en bois, cinq ruches seront installées au début du mois de juillet. L’opération est menée par l’association Naturama et la Ville de Vénissieux, avec le soutien financier du Grand Lyon et l’assistance technique de l’ADARA (Association des apiculteurs de la Région Rhône-Alpes).

Le but n’est pas de commercialiser du miel, même s’il y aura une petite production. Il s’agit de mesurer, à travers l’analyse du miel, la quantité de pesticides, de métaux lourds et d’hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) présents dans notre environnement – les abeilles butinent en effet dans un rayon de 3 km.
Naturama, en sollicitant les communes sur la base du volontariat, a entrepris un quadrillage de l’agglomération. Des “ruchers observatoires” ont déjà été installés à Dardilly, Saint-Genis-Laval et Pierre-Bénite. Les ruches de la FNJFC (Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs), situées à Bron, Décines, Villeurbanne et Sainte-Foy-lès-Lyon, complètent le réseau. “On ambitionne d’avoir la couverture la plus exhaustive possible, souligne Christophe Darpheuil, directeur de l’association. L’analyse scientifique du miel permet d’avoir une vision globale de la qualité environnementale. C’est un outil complémentaire au Coparly (N.D.L.R. : le réseau de surveillance de l’air de l’agglomération). Le gros avantage, c’est que nous pouvons mesurer l’accumulation des polluants dans le temps. L’idéal serait de pouvoir également analyser la cire, le pollen et même les insectes, car on sait aujourd’hui que le miel est en partie filtré par l’abeille, et qu’on n’y retrouve donc pas l’intégralité des polluants.”
Le lieu d’implantation des cinq ruches de Vénissieux, choisi par les services de la Ville, présente une biodiversité intéressante. Il est relativement éloigné des habitations. Aucune gêne ne devrait être ressentie par les riverains. À défaut, le service des espaces verts se réserve le droit de modifier le projet. Le 21 juin, une réunion sur place a permis de présenter l’opération aux riverains et aux représentants du conseil de quartier, en présence de Pierre-Alain Millet, l’adjoint au maire en charge des questions environnementales.

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