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Espace Pandora : “Il faut trouver des solutions”

Après une 7e édition du Jour du livre prévue le 26 septembre et finalement annulée à la dernière minute par la préfecture, l’avenir reste flou pour l’Espace Pandora. Son directeur, Thierry Renard, se refuse néanmoins à baisser les bras : “On ne va pas cesser toute activité, ce n’est pas possible”.

Jusqu’à la veille du Jour du livre, l’équipe de l’Espace Pandora, organisatrice de la manifestation, est restée dans le doute. Outre la météo qui menaçait, les nouvelles mesures restrictives annoncées par le ministre de la Santé allaient-elles permettre la tenue de cette septième édition ? Au terme d’une valse-hésitation qui aura duré pas loin d’une semaine, le Jour du livre fut autorisé puis annulé quelques heures après par la préfecture, “en raison des annonces gouvernementales sur les nouvelles mesures de prévention dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19” a annoncé la mairie dans un communiqué. L’avenir demeure bien incertain pour l’association vénissiane spécialisée dans l’action culturelle autour du livre et de l’écrit. D’autant plus que samedi devaient se tenir deux événements labellisés par la Métropole “Culture hors les murs” : le Poèmaton de la compagnie Chiloé et le spectacle des ArTpenteurs.

“Nous voulions également procéder au lancement officiel de Puissance 10, le journal des 10 mots de la langue française, commente Thierry Renard. Il va falloir retrouver une date pour le faire, en espérant qu’elle ne soit pas annulée aussi.”

“On touche du bois”

“Pour le reste de notre programmation, on touche du bois, sourit Thierry Renard. Notre festival Parole ambulante est maintenu, du 2 au 8 novembre. La seule différence est que tous les rendez-vous se feront sur invitations, pour limiter les jauges. Les ateliers d’écriture de notre auteur en résidence, Joël Vernet, continuent aussi. Bien sûr, dans le respect des conditions sanitaires. Nous avons encore la journée de rencontre régionale autour de la langue française programmée le 17 novembre à la médiathèque Lucie-Aubrac. Mais là où nous accueillions plus d’une centaine d’invités les années précédentes, la journée se fera sur inscription avec une jauge ne pouvant dépasser les 30 ou 40 personnes. Et, le 1er décembre, nous aurons à Pandora une soirée avec la Biennale Traces. J’espère que tout cela sera maintenu. Quant à notre AG du 15 octobre, on ne sait pas si elle aura lieu en présentiel ou sous une autre forme.”

Le poète-éditeur en est bien conscient, “il faut trouver des solutions”. “Pendant le confinement, nous avons sorti une lettre 100 % poésie. On la prolonge, en essayant de trouver des outils informatiques pour resserrer les liens avec nos lecteurs. Pour lutter contre ce phénomène Covid, les gens ont envie qu’il se passe quelque chose. Si la situation dure, il va falloir se mettre autour d’une table, acteurs de la culture, politiques, monde associatif et réfléchir. On ne va pas cesser toute activité, ce n’est pas possible. Il faudra inventer. La culture ne peut pas mourir avec la pandémie.”

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