“Le bilan d’une intervention extérieure serait effroyable, déclarait Arlette Cavillon, présidente de la section locale du Mouvement de la paix. L’Histoire démontre que cela déstabiliserait cette région.” Pour Michèle Picard, le maire de Vénissieux, une guerre en Syrie risquerait de “ruiner durablement les espoirs de paix dans la région” : “La solution sera politique, diplomatique ou ne sera pas. Elle doit en tout cas passer par des décisions fortes, prises par l’ensemble de la communauté internationale et sous l’aval des Nations Unies. Ceux qui ont utilisé des armes chimiques contre la population civile près de Damas, le 21 août dernier, faisant plus de 1 000 victimes innocentes, devront être identifiés, arrêtés et traduits devant les juridictions internationales pour crimes contre l’humanité.”
Rappelant qu’il avait, dès le début du conflit en Syrie, “condamné fermement l’utilisation d’armes chimiques contre la population”, le sénateur Guy Fischer a pour sa part estimé que “ce qui était attendu de la France, c’est sa capacité à proposer une perspective, un mode de règlement politique et diplomatique, et non des appels moralisateurs à la “punition”, qui alignent notre pays sur la position belliqueuse des États-Unis”.
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