Après les agressions de deux infirmières en quinze jours, près de deux cents personnes se sont rassemblées le 29 mai devant le centre hospitalier spécialisé Saint-Jean-de-Dieu. Les deux victimes, en arrêt de travail, souffrent de traumatismes physiques et psychiques. En solidarité, leurs collègues ont débrayé quelques heures à l’appel de l’intersyndicale SUD et CGT. Ils réclament 47 postes d’infirmiers dont 15 de nuit, 15 postes d’aides soignants, le retour des agents des services hospitaliers (« véritable métier en psychiatrie ») et l’arrêt de la sous-traitance dans ce domaine.
“Nous demandons des conditions décentes pour travailler et assurer les soins dans des conditions de sécurité, de qualité et de dignité que tout patient est en droit d’attendre, souligne Jacqueline Guilhen, déléguée syndicale SUD. Le directeur a promis un infirmier supplémentaire dans chacune des huit unités de soins. Mais pour nous, c’est insuffisant. » Bernard Fournier (CGT) regrette également le turn-over chez les infirmiers, accentué depuis 1993 par la suppression du diplôme spécialisé « de secteur psychiatrique », au profit d’un diplôme d’Etat unique. « Maintenant, tout le monde reçoit la même formation. Et en psychiatrie, les jeunes soignants apprennent les particularités de leur métier sur le tas. »
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