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Incendie du squat de l'avenue de la République : Michèle Picard demande à l'État de "prendre ses responsabilités"

Une situation d'hébergement provisoire a été trouvée pour 48 heures dans un gymnase de la Ville. Mais ensuite ?

Un grave incendie s’est déclaré mercredi en toute fin d’après-midi dans un squat installé 24, avenue de la République à Vénissieux, tout proche de la station BP. Ces locaux étaient occupés depuis une dizaine de mois. D’après les dernières informations recueillies par les services municipaux, 82 personnes de la communauté Rom (dont quarante mineurs et neuf enfants de moins de 6 ans) vivaient dans ce bâtiment qui abritait autrefois l’entreprise de literie Barut. Ce qui en faisait l’un des plus importants squats de l’agglomération. Mais au moment du sinistre, 63 personnes (dont 33 enfants) étaient présentes.
Plusieurs casernes de pompiers ont été mobilisées pour combattre l’incendie, maîtrisé peu avant 21 heures. Les services municipaux et les élus se sont immédiatement rendus sur place, suivis peu après de Michèle Picard, le maire, qui s’avouait soulagée que cet incendie n’ait fait aucune victime. “Avec le préfet de la Région Rhône-Alpes, a-t-elle expliqué plus tard, dans une déclaration tombée à 22 heures, nous avons convenu d’une solution d’hébergement provisoire dans un gymnase de la ville, pour une durée de 48 heures maximum.”

Lors d’une conférence de presse donnée ce matin à l’hôtel de ville, Michèle Picard a précisé qu’une proposition d’hébergement en hôtel avait été faite pour les enfants de moins de 6 ans et leurs mamans ; mais que cette proposition avait été déclinée par “les familles qui souhaitent rester unies dans ces moments difficiles”. Au terme de cette période de 48 heures, c’est-à-dire samedi matin, il appartiendra à la préfecture de trouver des solutions.
Le maire a du reste insisté sur le fait que l’État devait “prendre ses responsabilités”. Et annoncé son intention d’écrire dès aujourd’hui au préfet et aux présidents des grandes collectivités territoriales pour leur proposer la tenue d’une table ronde, “afin de prendre cette question à bras-le-corps”. “Nous avons une fois de plus échappé au pire, observait Michèle Picard, mais jusqu’à quand ! Ce nouvel événement, dont les conséquences auraient pu être dramatiques, illustre la situation déshumanisée de ces populations en errance dans toute l’agglomération lyonnaise, chassées de ville en ville. Dans ces bidonvilles tout peut basculer à chaque instant. Je crois que nous devons tous en prendre la mesure et trouver des réponses humaines et décentes, dignes de notre siècle et de notre pays.”

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