

L’an dernier, il avait loupé le voyage de peu. Cette fois, il n’a pas laissé passer sa chance. Que la compétition se déroule en Colombie n’est pas très important. Nathanaël ne rêve ni de la capitale Bogota ni de la splendide Cartagena sur la Côte Caraïbe. Ce qui le fait vibrer, c’est l’algorithmique ou encore l’analyse combinatoire. Des défis intellectuels qu’il peut passer des heures à résoudre, s’il le faut.
“J’ai toujours été curieux dans les domaines techniques, souligne-t-il. Très tôt je me suis abonné à des revues spécialisées. Par contre dans les matières littéraires je ne me sens pas du tout à mon aise. Les profs me disent toujours que je suis trop synthétique. Et moi je leur réponds que je n’aime pas me répéter.”
Bien qu’il ait fini 3e de la sélection française, Nathanaël nourrit des ambitions mesurées en Colombie. La compétition se déroule sur deux jours, les 23 et 24 juillet, à raison de 4 heures et demie d’épreuves quotidiennes. “Par rapport aux Américains, aux Russes ou aux Chinois, nous sommes des nains en mathématiques. Cela va être très très costaud, je n’en doute pas. Mais pour moi, c’est plus une aventure ludique que sportive. Parvenir à résoudre un problème est déjà jubilatoire.”
À la rentrée prochaine, Nathanaël a prévu d’intégrer une classe préparatoire scientifique. Avec l’ambition d’entrer à l’École normale supérieure. Plus tard, il se verrait bien chercheur ou maître de conférences.


































Derniers commentaires