
La rue Andrée-Chedid est totalement ouverte à la circulation depuis fin octobre
Lancés en février 2025, les travaux qui modifieront le quartier Pyramide, aux Minguettes, ne sont pas encore achevés. Mais une étape majeure a été franchie ce 31 octobre. La nouvelle voie de 230 mètres de long reliant l’avenue Vladimir-Komarov et le rond-point de l’avenue Marcel-Cachin est ouverte à la circulation.
Une première portion de cette rue, dénommée Andrée-Chedid, avait été ouverte ponctuellement, côté Komarov. Mais des piles de béton entravaient encore l’entrée à l’autre extrémité, près du rond-point Cachin-Oschatz. Ces dernières viennent d’être retirées. Il est désormais possible de tirer tout droit, des tours Komarov jusqu’à la l’Hôtel-de-Ville.

Dans le sens Cachin-Komarov, une portion de la rue Andrée-Chedid est en sens interdit
L’inverse n’est pas possible : dans ce sens de circulation, un panneau d’interdiction positionné au premier tiers oblige les véhicules à tourner à droite pour emprunter l’allée desservant la résidence Sacoviv, en direction de l’avenue des Martyrs-de-la-Résistance. Cette voie sera prochainement calibrée pour absorber le nouveau flux d’automobilistes souhaitant éviter le feu du croisement où se situe l’église de l’Épiphanie. Elle sera dénommée « rue Assia-Djebar ».
Deux ans de travaux
La Métropole investit 2,7 millions d’euros dans cette opération en comptant sur un apport de 326 000 euros de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). L’aménagement de la rue Andrée-Chedid est accueilli de manière contrastée. « C’est bien plus ouvert et aéré qu’avant, estime un jeune habitant du quartier. L’environnement est plus agréable. Tout est neuf. Tout le monde me dit que ça fluidifie le trafic. Les gens roulent mieux et trouvent généralement de la place pour se garer. » Précisons que 30 places gratuites ont été aménagées le long de la rue.
Un père de famille rencontré à la sortie de l’école reste plus mesuré : « Rien n’a vraiment changé. On a surtout subi des travaux pénibles pendant près de deux ans. » Une jeune retraitée en vient à regretter l’ancienne configuration des lieux : « On avait signé une pétition pour que ça ne se fasse pas. Le point de deal qui était sur l’ancien parking avait été déplacé plus loin, vers la butte, pendant les travaux. Et aujourd’hui, l’activité s’est repositionnée sur la résidence des Grandes Terres, juste au bord de l’avenue. Comme il y a plus de passage, il y a plus d’activité pour eux. Regardez ces inscriptions sur les murs de l’immeuble. Qui va payer pour les effacer ? Les copropriétaires, bien sûr ! Heureusement, on va pouvoir se garer sur le parking privé de 50 places devant chez nous : chaque résident a la possibilité d’acheter une place de stationnement pour 1 500 euros. »






























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