Un « drame terrible, une peur inoubliable » pour les habitants. Dans la nuit de dimanche à lundi, une explosion — probablement liée à une fuite de gaz selon les premiers éléments recueillis par les autorités — a soufflé un appartement situé au quatrième étage d’un immeuble, au 9 de l’avenue de la Division-Leclerc.
Le bilan provisoire fait état d’un mort — la personne (un homme d’environ 70 ans) qui occupait le logement dans lequel l’explosion s’est produite — et de 17 blessés, dont 9 ont été évacués pour des examens à l’hôpital. Le Préfet délégué du Rhône pour la défense et la sécurité, Antoine Guérin, s’est rendu sur place, ainsi que Nacer Khamla, premier adjoint au maire. Près de 90 pompiers et de nombreux véhicules ont été dépêchés.
Ce 18 août au matin, les habitants étaient évidemment toujours sous le choc. « Nous avons été réveillés en pleine nuit — il était 3h30 — par le bruit de l’explosion, raconte une voisine de l’appartement détruit par les flammes. Il y avait du feu, la panique… tout en haut, certains ont dû escalader les balcons pour pouvoir sortir. On tapait aux portes pour réveiller tout le monde, des jeunes faisaient des allers-retours. C’est dramatique. On ne sait pas quand on va pouvoir réintégrer nos logements… »
Car le 9 de l’avenue de la Division-Leclerc fait partie d’un ensemble de quatre bâtiments, du 7 au 13. L’appartement touché par l’explosion se trouve dans la partie droite du 9 ; ses 16 logements ont été évacués, et d’importants travaux seront nécessaires dans certains pour qu’ils puissent être de nouveau habités. Au 11, la moitié gauche du bâtiment a également été évacuée. Des vérifications techniques et structurelles vont être menées avant un éventuel retour des occupants.
« Environ 150 personnes ont été évacuées et regroupées dans [la Maison de l’enfance voisine] », précise dans un communiqué la Préfecture.
Les services de la mairie étaient ce matin sur place pour recueillir les coordonnées des habitants, afin de leur fournir des repas et de les aider dans leurs échanges avec leurs assurances habitation. Ce sont ces dernières qui devront proposer un relogement aux familles qui ne pourraient plus revenir provisoirement dans leur appartement. « Sans oublier un autre enjeu, pointait un habitant. Nous sommes en août, certains sont partis en vacances. Il faut que l’on arrive à les contacter pour les prévenir… »
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