La coupe du monde de foot fauteuil présentée à Vénissieux

Amine Souabni qui présente la coupe du Monde avant le début de la compétition

Il y avait du beau linge, les 2 et 3 décembre au gymnase Elsa-Triolet, pour assister à une compétition de foot fauteuil : le député de la 14e circonscription, Idir Boumertit, l’adjoint au sport Nacer Khamla, le secrétaire du comité départemental olympique et sportif du Rhône, Pierre Mathieu… Indiscutablement, la coupe du monde attire, même pour une discipline aussi confidentielle. À l’occasion de la 1re journée de division 1 (l’élite), le trophée remporté par l’équipe de France en Australie, le 20 octobre dernier, était posé en évidence sur la table de marque. Deux internationaux, Bryan Weiss (Villeneuve d’Ascq) et surtout le régional Amine Souabni (Handisport Lyonnais), se sont prêtés de bonne grâce aux selfies et photos de groupe avec le précieux trophée en main.

Sur le plan sportif, des cinq équipes invitées, Villeneuve d’Ascq s’est montrée intraitable, presque hors compétition. Elle s’est imposée 6-0 face à Saint-Étienne Cœur Vert, 5-0 face à Montpellier et Handisport Lyonnais : 16 buts inscrits, aucun but encaissé… Malgré un second revers concédé face aux Verts (3-2) – un derby commenté en live par Farid Nasri – Handisport Lyonnais a fini 2e de cette 1re journée, grâce à un meilleur goal-average que les Stéphanois. Prochaine journée de championnat, le 13 janvier. Handisport Lyonnais se rendra dans la Loire et sera opposé à Châtenay-Malabry, Douai et Saint-Étienne.

Amine Soubani lors du match contre Nantes remporté 3-1

Questions à Amine Souabni, champion du monde 2023

Vous semblez très heureux de venir célébrer votre titre mondial à Vénissieux…
– C’est normal, le gymnase Elsa-Triolet de Vénissieux est notre siège sportif, on s’y entraîne et on y joue depuis des années. Et puis ce moment chaleureux rattrape un peu la réception à la mairie de Paris après notre titre qui avait été quelconque.

Avec quelques semaines de recul, que retenez-vous de ce mondial ?
– La finale que nous remportons in extremis. J’ai eu la chance d’entrer progressivement dans la compétition et d’être vraiment présent lors des deux derniers matchs.

Désormais, les affaires quotidiennes reprennent avec le championnat élite qui démarre. Difficile ?
– Non au contraire, il y a beaucoup d’envie car le niveau est relevé. On va tout faire pour faire bonne figure. Ma sœur est sérieusement blessée (fractures) et notre dernière recrue venue de Lille également, mais à un degré moindre.

Prochaines échéances ?
– J’ai envie de vous dire les prochains mondiaux, mais c’est encore loin, ils vont se tenir en Argentine, en 2026. J’aurai alors 31 ans.