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Prox’Raid Aventure : plus de 600 jeunes à la rencontre des policiers

Des centaines d’ados du plateau des Minguettes ont pu rencontrer des policiers venus leur proposer des animations sportives.

Mercredi 4 mai, la pelouse qui jouxte la piscine Auguste-Delaune était noire de monde. Pour un événement qui a dépassé les espérances les plus folles des organisateurs du Prox’ Raid Aventure. « Cette année, je suis surpris par l’ampleur et l’intérêt de ces jeunes, indiquera en fin d’après-midi un policier de Bobigny. On peut estimer à plus de 600 le nombre de personnes qui ont occupé les lieux de 13 heures à 18 heures. »

Les policiers bénévoles de Prox’ Raid Aventure venaient pour la 3e fois sur le plateau des Minguettes. Comme le rappelait Smaïl, le coordinateur, «l’objectif premier est d’améliorer les relations entre les jeunes et les forces de sécurité, déconstruire les stéréotypes, lutter contre la résignation et le sentiment d’abandon des habitants des quartiers populaires ».

Michèle Picard, accompagnée de Jean-Maurice Gautin et Nacer Khamla, ses adjoints à la Sécurité et aux Sports, a pu apprécier la qualité de l’organisation, portée par des dizaines de représentants des forces de l’ordre, des gardiens de la paix, deux membres de la police municipale de Vénissieux, et des cadets de la république.

Des jeunes de 5 à 14 ans ont bénéficié de conseils, d’ateliers et d’animations sportives : ring de boxe, aire de tir laser, escalade, foot, self-défense, parcours d’obstacle avec tenue de maintien de l’ordre, découverte et initiation aux gestes techniques professionnels d’intervention…

Lors des ateliers débats, les questions posées par des jeunes filles d’une douzaine d’années tournaient autour de l’uniforme, des armes et des gilets pare-balles, des risques de bavures, des rémunérations pratiquées dans la police… Chargé de répondre, William, ancien Vaudais du Mas du Taureau muté en région parisienne, n’a pas esquivé : « Il y a de bons policiers, et d’autres moins bons. Personnellement, j’ai choisi ce métier car j’avais envie d’aider les gens. Enfant, j’ai vécu des choses difficiles, comme une voisine régulièrement victime de violences. Ma mission est de m’adapter aux situations. Aujourd’hui, j’estime qu’une de nos priorités est de redonner confiance aux jeunes. En ce moment, je fais partie de la brigade du réseau francilien chargé des contrôles, des agressions, des pickpockets. On peut demander à changer de service, c’est le gros avantage dans la police nationale.»

 

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