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La tension reste vive aux Minguettes

Depuis les incidents consécutifs à l’interpellation d’un dealer présumé mercredi dernier, la tension ne retombe pas aux Minguettes, où un important dispositif policier est déployé.

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Les restes d’une poubelle calcinée, ce dimanche matin, sur l’avenue d’Oschatz

 

Depuis mercredi dernier, les Minguettes sont sous tension. Policiers et gendarmes déployés en grand nombre, incendies de voitures et de poubelles, jets de projectiles sur les forces de l’ordre…

Hier soir encore (samedi), deux individus ont été interpellés sur le Plateau, puis placés en garde à vue, après avoir jeté des projectiles sur les forces de l’ordre. Tout a commencé mercredi dernier, quand un équipage local de la brigade de sécurité de terrain (BST) est intervenu boulevard Lénine pour interpeller un dealer présumé en bas d’un immeuble. Les policiers ont alors été pris à partie par une trentaine d’individus. Il a fallu le renfort de deux équipages de la BAC pour exfiltrer la personne appréhendée. Mais les affrontements ont repris non loin de là, autour de la voie de la ligne de tramway, où des poubelles avaient été renversées et incendiées. Le nombre des agresseurs a augmenté et les forces de l’ordre ont de nouveau essuyé des jets de projectiles nourris, dont des cocktails molotov. D’autres renforts ont été nécessaires pour sécuriser la zone.

Les violences ont recommencé dès le lendemain soir avec l’incendie de plusieurs véhicules et de poubelles. La tension est encore montée d’un cran dans la nuit de vendredi à samedi durant laquelle les affrontements ont été plus nombreux et plus étendus géographiquement. Les Minguettes ont été survolées une bonne partie de la nuit par un hélicoptère de la gendarmerie.

Ce nouvel accès de violences urbaines a suscité des réactions dans la classe politique locale. Christophe Girard, chef de file de l’opposition de droite, a fait le parallèle avec le guet-apens dont a été victime la police, le 8 octobre dernier, à Viry-Châtillon, en région parisienne. Et demandé “une réponse politique et sécuritaire à la hauteur de la gravité des faits, tant sur le plan national que local”.

La préfecture, a contrario, écarte l’idée d’un guet-apens mercredi dernier aux Minguettes. Pour le service de presse préfectoral, qui répondait à nos confrères de Lyon Capitale, l’interpellation menée le 19 octobre “s’inscrit dans un contexte précis de pression exercée sur le trafic de drogue qui a donné lieu à un certain nombre d’interpellations en quelques jours.”

Enfin le député de la 14e circonscription, Yves Blein (PS), constate que “les événements de Vénissieux interviennent après un semestre plutôt chargé dans l’agglomération lyonnaise (règlements de compte armés, courses-poursuites…). Des événements qui semblent témoigner d’une augmentation du niveau de la violence, le tout dans un climat tendu alimenté par ce qu’on appelle pudiquement des incivilités à répétition.”

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