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Reprise de Bosch : ça se complique sérieusement

Le gouvernement aurait refusé de s’engager à soutenir la filière photovoltaïque, ruinant ainsi les chances d’une reprise du site. La CFDT travaille sur une alternative : la création d’une SCOP.

Très mauvaise nouvelle pour les quelque 240 salariés des lignes de montage de panneaux photovoltaïques de l’usine Bosch : le gouvernement aurait refusé de s’engager sur une visibilité à trois ans du marché du solaire, tant en termes de volumes que de tarifs de rachat du KW. Or c’était la condition posée pour la reprise d’une partie des activités du site par la société bretonne Sillia Énergie, qui aurait assuré la production en amont, et cinq entreprises du secteur regroupées dans la coopérative Sol Coop, qui auraient garanti les débouchés en aval.
D’après les informations données par le site spécialisé Tecsol, “la sentence est tombée comme un couperet le jeudi 10 octobre suite à une rencontre tripartite entre les 3 M, les ministres Moscovici, Martin et Montebourg”, respectivement en charge de l’Économie, de l’Écologie et du Redressement productif.
Si cette position du gouvernement était officialisée, il va sans dire que l’avenir des lignes de montage de Vénissieux, et de leurs salariés, serait définitivement compromis. Le syndicat CFDT, qui est toujours resté optimiste et confiant — à l’inverse de la CGT — sur la possibilité d’une reprise de l’activité solaire, a parlé de “sentiment de trahison”. Marc Soubitez, son représentant, évoque une double catastrophe sociale et industrielle : “Envoyer un tel outil, l’un des plus modernes d’Europe à la ferraille, serait honteux. Cet abandon réduirait à pas grand-chose les discours sur la transition énergétique.”

La CFDT veut créer une SCOP

Faut-il dès maintenant tirer un trait sur l’usine Bosch de Vénissieux ? Marc Soubitez n’a pas perdu tout espoir. “Les contacts entre les politiques et les repreneurs potentiels n’ont pas été totalement rompus, nous précisait-il ce mardi matin. Nous continuons à y croire.”
Prudente, la CFDT a néanmoins commencé à travailler sur une alternative : la création d’une SCOP (Société coopérative et participative). Le syndicat mise sur un soutien important du groupe Bosch. Il demande la cession de l’outil pour un euro symbolique, la location gratuite des locaux ainsi qu’un soutien technique et financier pendant trois ans.

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