À l’invitation de DIRE (ce groupe de jeunes en service civique qui œuvre au centre associatif Boris-Vian), les élèves du lycée Jacques-Brel ont présenté, ce 15 mai à la Maison des associations, deux courts-métrages réalisés avec l’association Échos sous le réverbère, laquelle montrait également un film tourné au Burkina Faso.« Cela fait deux ans que l’on mène ce projet au Burkina », expliquent Julien, Mehdi et David, trois des membres d’Échos, une association qui existe à Vénissieux depuis trois ans et qui, outre ses propres projets, mène également des ateliers avec les EPJ, les centres sociaux des Minguettes et les écoles.
Avec les lycéens, le travail s’est déroulé sans problème : « Nous sommes partis de leurs envies. Ils ont voté, ont choisi leurs sujets. Il y avait deux classes de 2e, ce qui représente une cinquantaine d’élèves. Ils se sont répartis les rôles : la technique, le script, le montage, les comédiens, etc. »
Dans « Deuxième chance », une jeune fille veut devenir actrice. « Nous l’avons tourné en quatre séances, racontent les lycéens. Il y a une scène que l’on a recommencée 35 fois. On s’est rendu compte que le cinéma, ce n’est pas si simple. On voit les soucis que l’on a eus avec notre film de dix minutes et on se doute de ce qu’est le travail sur un sujet de deux heures. »
Le deuxième film, « La vie d’un lycéen… » est un docu-fiction. « Au début, reprennent les jeunes, nous voulions faire un documentaire sur la vie dans le lycée et dans le quartier mais nous n’avions pas assez de témoignages. Cela nous faisait trop sortir du lycée et nous n’avions pas le temps. Nous avons donc rejoué beaucoup de scènes. » On trouve malgré tout dans le film une interview de Mme Batailler, proviseur du lycée, sur l’échec scolaire, et des propos tenus par des gens dans la rue. Ceux-là sont décadrés car, commentent les réalisateurs en herbe, « ils ne voulaient pas apparaître dans le film ».
Tous les spectateurs (Mme Batailler, quelques profs, des parents et bien sûr les élèves) sont ravis du résultat.
« Ces films entrent dans le projet « J’ai un ami chez vous », reprend Julien. Nous voulons faire dialoguer les jeunes de Vénissieux et du Burkina à travers les images. »
Vous aimerez également
Culture
En prélude à l'édition 2025 des Nuits de Fourvière, la magie des nuits gagne le Théâtre de Vénissieux ce week-end pour une expérience riche...
Actus
Le bailleur Vilogia promet aux locataires des dépenses deux à trois fois inférieures à celles d'un bâtiment répondant à la norme RE2020, pourtant la...
Sports
Trois athlètes du club de Feyzin-Vénissieux ont brillé, à domicile, à l’occasion du meeting de Pâques.
Actus
Ce jeune homme de 25 ans, passé par le lycée professionnel Hélène-Boucher, est devenu un chef pâtissier incontournable de la région lyonnaise
Actus
Même s’ils nous rendent service dans de nombreuses facettes de notre quotidien, ces substances ne sont pas sans danger pour notre santé.
Derniers commentaires