Séance de rattrapage ? Opération de service après-vente ? Le 1er février prochain, à l’auditorium, les maires, les conseillers du Grand Lyon, les conseillers d’arrondissement et les conseillers généraux, sont invités à une réunion de présentation du projet de transformation de la communauté urbaine en Métropole d’intérêt européen (MIE). Le 4 décembre dernier, Gérard Collomb, le président du Grand Lyon et Michel Mercier, l’ex-président du Conseil général, avaient vu moins grand. Dans un hôtel de La Confluence, ils n’avaient invité que les journalistes Le projet d’Eurométropole vise à sortir la communauté urbaine et ses 58 communes du département du Rhône. Il prévoit également le transfert des compétences du Conseil général (gestion des collèges et action sociale notamment) vers la future métropole. Une véritable révolution de l’organisation territoriale. La nouvelle avait surpris tout le monde, à commencer par les élus qui n’avaient même pas été informés au préalable.
Bénéficiant du soutien déclaré du gouvernement — la future loi de décentralisation permettant la création des Eurométropoles pourrait être présentée dès le mois de mars au conseil des ministres — les deux hommes forts de la politique lyonnaise cherchent manifestement à enfoncer le clou.
Mais les opposants à cette évolution n’ont pas dit leur dernier mot. Les conseillers généraux communistes, notamment les Vénissians Marie-Christine Burricand et Christian Falconnet, sont en première ligne. “Rien n’est encore joué, observe Marie-Christine Burricand. Il y a encore loin avant que la loi soit votée. Mais nous, dans le Rhône, nous serions censés mettre en œuvre cette loi sans attendre. Comme d’habitude, nous sommes le poisson pilote d’une loi sur la décentralisation qu’on nous présente comme inéluctable. Sauf qu’à Lille ou Marseille, les autres métropoles concernées, le projet ne passe pas du tout.”
Sur le fond comme sur la forme, les deux élus vénissians réaffirment leur ferme opposition à ce “coup d’État institutionnel”. “La prise en compte de la réalité des grandes agglomérations est une nécessité, consent Christian Falconnet. Mais cela exige-t-il la disparition-partition du département ? Pour le moins, cela mériterait un large débat citoyen qui de toute évidence n’est pas au programme.” Et sa collègue de poursuivre : “L’avant-projet de loi comme les discours de Michel Mercier indiquent que les communes également perdront des compétences, ainsi que la Région. Et c’est aussi ce que dit Gérard Collomb dans les cercles restreints. Après les départements, il est clair que ce sont les communes qui sont visées et qui perdront toute autonomie et pour certaines leur existence. (…) Ce projet conforte les pouvoirs de la ville centre et créera entre collectivités des rapports dominés-dominants.”
Les conseillers généraux de Vénissieux veulent “mettre à profit les semaines qui viennent pour alerter les populations afin qu’elles s’emparent du débat”.
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Lionel
8 juillet 2013 à 20 h 41 min
Bonjour
La mairie de Vénissieux fait entrer le loup dans la bergerie (Rivalta (PS), Ariagno (PS), Hamdiken (PS)) et maintenant elle crie au loup. Ils peuvent sans prendre qu’à eux. En 2014 feront ils encore alliance avec le PS ?
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