Le nouveau format des AG des conseils de quartiers a pu rebuter quelques participants. Mercredi soir, autour des tables rondes installées salle Jeanne-Labourbe, une habitante a donné le ton : « On aimerait bien parler des problèmes récurrents, pas seulement des thèmes imposés. » « Pour cela, vous pouvez vous exprimer lors des permanences, qui ont lieu le 3e jeudi de chaque mois, au foyer Marcel-Sembat », lui ont conseillé des élus municipaux.
L’un des deux thèmes du soir, l’offre de service en direction de la jeunesse, a été l’occasion pour un riverain de la rue Jean-Lurçat, près du périph’, de dénoncer le désœuvrement de certains : « Si vous voulez voir des jeunes, venez le soir dans ma rue ! Il y a le point de deal, ils sniffent et se font des ballons de proto. Ils sont assis sur des chaises, leurs voitures crachent de la musique à fond. L’autre soir, à minuit 30, ils se sont battus à coups de barres de fer. » « Toute la jeunesse n’est pas comme ça, Monsieur », lui a-t-on fait remarquer. « Peut-être bien, mais celle qui traîne dans ma rue, oui ! », a maintenu le retraité. « Si vous êtes perturbé par des nuisances, je vous conseille d’écrire des courriers, vous et vos voisins », a suggéré Valérie Talbi, adjointe responsable des conseils de quartiers.
Les soignants manquent à l’appel
Malgré quelques coups d’éclat, les échanges se sont déroulés dans une ambiance plutôt feutrée. Quelques suggestions à l’intention de la jeunesse ont été relevées. Les principaux concernés n’étant représentés que par deux participants, la plupart des propositions ont émané de parents ou grands-parents particulièrement concernés. Sur la lutte contre le sexisme, une maman remarquait que « le plus souvent, dans les activités sportives, ce sont les filles qui encouragent les garçons et non l’inverse. Il faudrait peut-être travailler dessus durant les temps périscolaires. » Une autre pointait le coût desdits temps périscolaires : « 8 euros par enfant, ça revient cher ! » Un jeune habitué du parc a alerté sur l’importance de la prise en charge du handicap. « Une section de basket adapté existe à Parilly. Pourquoi ne pas développer ce concept à d’autres activités ? »
La santé a également animé les discussions. Notamment l’offre de santé qui décline. « Des médecins ont quitté le pôle santé près de Ikea », ont rapporté plusieurs habitants. D’autres ont noté la présence accrue de SDF qui, manifestement, « ne dépendent d’aucune structure. »
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