Après neuf années passées à la tête du constructeur français de poids lourds, Bruno Blin s’apprête à passer la main. Dès le 1er novembre, c’est l’actuel vice-président de l’exécutif, Antoine Duclaux, qui prendra les rênes de l’entreprise héritière de Berliet et Renault-VI, passée sous le contrôle du groupe Volvo au début des années 2000.
« Nous avons transformé Renault Trucks, renforcé sa position sur le marché, approfondi notre compréhension des besoins de nos clients, et nous nous sommes imposés comme chef de file dans le domaine de l’électromobilité, se félicite Bruno Blin au moment de céder le flambeau. Ces réalisations collectives me donnent plus que jamais confiance en l’avenir de l’entreprise ».
Une entreprise qu’il ne quitte pas vraiment puisqu’il restera employé de la maison mère, Volvo Trucks, en qualité de conseiller sur des projets stratégiques.
Le nouveau président, Antoine Duclaux, dit accueillir sa nomination avec « fierté, humilité et enthousiasme ». Il a intégré le groupe Volvo en 2020, après avoir occupé plusieurs postes de direction à l’international chez le cimentier Holcim. « Mes expériences passées ainsi que mes récentes responsabilités sur nos marchés internationaux m’ont apporté des enseignements précieux pour poursuivre la trajectoire de croissance durable de Renault Trucks, souligne-t-il. Nous continuerons à assumer pleinement la responsabilité de conduire la transition de notre industrie vers la décarbonation. »
Rappelons que Renault Trucks propose aujourd’hui une gamme complète de camions 100 % électriques. La société emploie 9400 personnes dans le monde, dont environ la moitié sur le site historique de Vénissieux/Saint-Priest, où sont concentrées les activités d’assemblage de moteurs, d’emboutissage, de logistique de pièces de rechange et d’assemblage de ponts et essieux.
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