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Les associations humanitaires lancent un appel à l’aide

Des organisations humanitaires, dont le centre de formation Bioforce, s’alarment de la baisse des aides publiques au développement.

Les ONG s’inquiètent des baisses de financement

Il s’agit de « coupes directes » et d’un véritable coup dur pour les organisations non gouvernementales françaises. Il y a quelques semaines, elles ont appris la suspension brutale de 80 % des financements américains destinés à l’aide internationale, lesquels représentaient environ 45 % des financements publics mondiaux. D’autres pays européens annoncent également des réductions budgétaires pour les ONG, dont la France, qui prévoit de diminuer l’aide publique au développement de près de deux milliards d’euros, soit une baisse drastique de 37 %.

« La suspension des aides américaines est un véritable tsunami que personne n’avait vu venir, déclare Dorothée Lintner, directrice de Bioforce, l’institut de formation aux métiers de l’humanitaire situé à Vénissieux. La France doit prendre la place que les autres laissent vacante, elle doit tenir son rang. »

À Lyon, onze organisations internationales, parmi lesquelles Handicap International et Forum Réfugiés, se mobilisent aux côtés de Bioforce. Dans un communiqué commun, elles tirent la sonnette d’alarme sur la fragilité de tout l’écosystème de l’aide humanitaire, de la solidarité internationale et du monde associatif. « La crise qui frappe les financements des ONG françaises a des conséquences immédiates, massives et invisibles, affirme le communiqué. Alors que les besoins humanitaires explosent, les acteurs de terrain sont contraints d’interrompre leurs actions, de licencier, voire de se retirer totalement de certaines zones sensibles. Les signaux d’alarme se multiplient. »

Chez Bioforce, le nombre d’élèves en baisse

Du côté de Bioforce, le ralentissement de l’activité est déjà palpable. Les recruteurs peinent à embaucher à cause des restrictions budgétaires. « Nous faisons face à une baisse du nombre d’élèves, explique Dorothée Lintner. Les jeunes perçoivent les difficultés du secteur et n’osent plus s’y engager. Nous avons proposé des contrats de professionnalisation, mais nous avons reçu peu de candidatures. »En parallèle, l’institut poursuit le développement de son offre de formation, en lançant de nouveaux formats à distance et en anglais afin d’attirer un public plus large, notamment européen.

Face au contexte mondial, les ONG estiment qu’il est nécessaire et possible d’augmenter les moyens de la solidarité internationale de manière responsable, « notamment en renforçant les taxes solidaires sur la finance et l’aviation ». Début juin, elles ont rencontré Thani Mohamed Soilihi, ministre délégué à la Francophonie et aux Partenariats internationaux, qui s’est montré attentif à l’initiative portée par ces structures lyonnaises. Les ONG ont également interpellé les parlementaires locaux, demandant la création d’un « budget 2026 solidaire ».

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