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Sport et handicap : vers un effet Jeux paralympiques ?

Alors que s’ouvre, ce vendredi, la 5e édition des rencontres Sport, handicap et famille, les militants de l’inclusion espèrent un effet JO.

Organisée en lien avec l’Observatoire du Sport et du Handicap, la 5e édition des rencontres Sport, handicap et famille se déroulera ce vendredi 13 septembre, de 17 heures à 19 heures au DIME Jean-Jacques Rousseau (99, rue des Martyrs de la Résistance). « L’objectif de cet événement est de faciliter les échanges entre les familles et les clubs Vénissians offrant des sections sport handicap, explique la Ville. Cette initiative vise à découvrir et à promouvoir l’inclusion des enfants en situation de handicap en s’ouvrant également aux personnes valides, qui auront ainsi l’occasion de découvrir et de partager les opportunités de pratique sportive. »

Un événement qui pourrait bien profiter d’un effet Jeux paralympiques, lesquels viennent tout juste de se terminer. « Nous voulons saisir cette opportunité, explique Joseph Inzirillo, impliqué depuis des années dans l’accompagnement des jeunes en situation de handicap, aux côtés de Béatrice Inzirillo Clavel (directrice du CRESS et de l’Observatoire Sport et Handicap). Certes, l’euphorie nourrie par le nombre de médailles remportées par la France pourrait ne pas durer indéfiniment, mais nous poursuivrons notre mission : faire évoluer les mentalités sur le handicap. »

« Les obstacles restent les mêmes, constate celui qui a porté la flamme olympique. Les ressources limitées, l’accessibilité, le manque d’enseignants qualifiés… Cependant, des progrès ont été faits. La loi de 2005 sur l’intégration scolaire a permis de briser bien des préjugés, et de plus en plus de clubs accueillent des personnes en situation de handicap. »

C’est par exemple le cas de l’ALVP Basket, qui propose un créneau de basket adapté. Ou encore du Bunkaï et du Sen No Sen, très inclusifs. Et d’une quinzaine d’autres clubs et structures de la ville.

« À Vénissieux, le travail de réseau entre la Ville, l’OMS, les clubs, les structures médico-sociales et l’Observatoire Sport et Handicap commence à porter ses fruits, apprécie Joseph Inzirillo. Et nous comptons aujourd’hui une trentaine d’adhérents, dont une dizaine participe deux fois par semaine à nos ateliers sportifs. »

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