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Lazare Abouchaiba médaillé par la Chambre des métiers et de l’artisanat

Le 26 octobre dernier, la Chambre des métiers et de l’artisanat du Rhône a décerné sa médaille d’or à Lazare Abouchaiba, vitrier-miroitier à Vénissieux depuis 1984.

La plus grande fierté de Lazare Abouchaiba : avoir réussi à transmettre son savoir à de nombreux apprentis et stagiaires

Le 26 octobre dans les salons de la préfecture, la Chambre des métiers et de l’artisanat du Rhône a décerné sa médaille d’or à Lazare Abouchaiba, vitrier-miroitier à Vénissieux. Cette récompense distingue les chefs d’entreprise dont “les efforts, le dévouement ou les travaux contribuent au maintien du renom et de la pérennité des métiers, ou qui ont rendu d’éminents services à la cause de l’artisanat“.
Né en 1952 à Casablanca (Maroc) d’un père maquignon, M Abouchaiba devient apprenti en vitrerie dans sa ville natale en 1968. Cinq ans plus tard, il débarque en France pour travailler comme vitrier à Montargis, dans le Loiret. “Je n’étais pas venu les mains vides, j’avais un contrat de travail et un métier“, souligne-t-il.
1983 sera l’année de son arrivée à Vénissieux, où il sera hébergé quelques temps par la Mission locale. Puis il crée son entreprise en 1984, et ne ménage pas sa peine. “Pendant toute ma carrière, je n’ai pas eu beaucoup de loisirs. Les journées étaient longues, car pour fidéliser ma clientèle, j’ai toujours voulu aller là où les autres ne vont pas.
Le patron d’A.B Mivia détient d’ailleurs la “qualité artisan” depuis 1990, et le titre de Maître artisan depuis 1999. Il est aussi administrateur de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB) dans le Rhône, et vice-président du syndicat des artisans peintres-plâtriers.
Sa plus grande réussite ? Avoir réussi à transmettre son savoir. “J’ai formé une quinzaine d’apprentis, et je ne parle pas des stagiaires“, indique-t-il avec une certaine fierté. Et à deux ans de la retraite, son principal objectif est bien de mettre son fils Adil “sur les rails“.
Je veux faire perdurer ce que mon père a créé et même le développer, précise ce dernier. Dès le mois de janvier, je vais commencer à travailler pour qu’il me forme au métier. Cela dit, j’ai déjà une petite expérience. Plus jeune, j’ai déjà donné des coups de main dans l’entreprise pendant mes vacances scolaires.
La succession est en marche !

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