
Alors que le débat sur la taxe foncière fait rage – à tel point que le gouvernement a fait marche arrière sur une nouvelle hausse des bases de calcul – un nouvel indicateur, l’indice d’attractivité locatif (IAF), vient souligner l’intérêt pour une commune de contenir sa fiscalité.
Publié pour la première fois par le spécialiste de l’investissement locatif Maslow.immo, l’IAF montre quelles sont les villes les plus résilientes face à la forte hausse de la taxe foncière observée ces dix dernières années : + 37,3 % en moyenne sur l’ensemble du territoire français. Avec un score de 96,42/100, Vénissieux se classe 2e, derrière Massy (100/100), et devant Castelnau-le-Lez (88,40/100), Montvilliers (85,59/100) et Louviers (83,12/100).
Deux explications à cette bonne performance. Tout d’abord, donc, une taxe foncière qui progresse moins vite qu’ailleurs, grâce à des taux de fiscalité locale gelés depuis 2016. Les hausses sont limitées aux seules revalorisations des bases locatives nationales décidées par l’État. C’est beaucoup moins que les envolées spectaculaires observées par exemple à Paris (+87,9 %), Marseille (+ 55 %) ou Strasbourg (+ 49 %), entre 2014 et 2024.
L’autre facteur tient à la bonne santé immobilière. En dépit des problèmes d’insécurité ou de trafic qui la minent, Vénissieux reste attractive du fait de sa situation géographique proche de Lyon, sa desserte en transports en commun, son bon niveau d’équipements publics, et surtout un prix moyen au m2 inférieur à la moyenne observée sur la métropole lyonnaise.
« Notre IAF apporte des données factuelles dans un débat souvent émotionnel, note Maslow.immo. Il montre que les villes combinant vitalité immobilière et stabilité fiscale se distinguent par leur capacité à attirer des investisseurs prudents, à l’heure où les charges pèsent de plus en plus sur la rentabilité locative ».






























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