Connectez-vous avec nous

Bonjour, que cherchez-vous ?

Actus

Explosion de gaz : où en sont les relogements ?

Lundi à 3h30, une explosion soufflait un appartement de l’avenue de la Division-Leclerc. Depuis, les habitants tentent de trouver des solutions de relogement de long terme.

Certains habitants devront être relogés durant de longs mois

Dans la nuit de dimanche à lundi, une explosion se produisait au quatrième étage d’un immeuble, au 9 de l’avenue de la Division-Leclerc, faisant un mort (l’occupant de l’appartement soufflé par l’explosion) et plusieurs blessés — neuf personnes avaient été transportées à l’hôpital. Depuis, les autorités tentent de déterminer la cause de l’explosion, et les habitants sinistrés tentent de trouver des solutions de relogement de long terme.

Car dans cette barre d’immeubles qui comprend les numéros 7, 9, 11 et 13 de l’avenue de la Division-Leclerc, 24 appartements sur 64 ne pourront pas être habités avant plusieurs mois. Les garanties des assurances habitation ont été activées, mais elle ne permettent, dans la plupart des cas, qu’un relogement à l’hôtel de courte durée, de l’ordre de quelques jours. « C’est d’autant plus compliqué que c’est une copropriété, relevait, lundi matin, un habitant du 11. Si ça avait été un bailleur, nous aurions pu espérer un relogement dans un autre appartement de son parc locatif. Là, ce n’est pas le cas, et il va falloir compter sur le soutien de la famille… pour ceux qui en ont dans la région. »

La mairie, pour sa part, assure « suivre les opérations de relogement ». « Nous adressons toutes nos pensées et notre soutien aux victimes, à leurs familles et à leurs proches, écrit ainsi le maire de Vénissieux, Michèle Picard, sur son site Internet. Nos remerciements vont aux pompiers, forces de l’ordre et équipes de secours qui restent mobilisés depuis les premières minutes. Avec l’équipe municipale et les services de la Ville nous sommes aux côtés des habitants et de nos partenaires. »

Du côté de l’enquête, le préfet délégué à la sécurité, Antoine Guérin, évoquait dans un premier temps une « fuite de gaz » ; mais il avancé, en milieu de semaine, l’hypothèse d’un geste suicidaire. La prudence reste cependant de mise : la famille de la victime de l’explosion a pris hier la parole chez nos confrères du Progrès, assurant « ne pas croire » à cette théorie.

Cliquer pour commenter

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimerez également