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Veninov : Windhager annule sa visite !

Attendu mercredi pour détailler le plan de redémarrage de Veninov, le directeur général de Windhager (ici en février 2012), a fait faux bond aux salariés. Il est convoqué cet après-midi au tribunal de commerce de Nanterre.

“Cela fait des mois que notre moral joue aux montagnes russes, résume un Veninov. On n’a presque plus la force d’être surpris…” Ce mercredi, tout devait pourtant bouger. Ce mercredi, ils devaient enfin avoir des réponses à leurs interrogations. Ce mercredi, le plan de reprise par Windhager devait enfin leur être détaillé. Ce mercredi, pourtant, le groupe autrichien n’est pas venu. Sans prévenir les salariés, il a annulé sa visite rue Eugène-Maréchal, qui devait durer deux jours, le temps notamment de réaliser un audit du site en vue d’un redémarrage de l’activité.
“Nous avons eu l’information par la préfecture, indique Catherine Chollier, déléguée syndicale CGT. Nous n’avons eu aucun contact avec Windhager, ils ne nous ont pas donné signe de vie. C’est dire le peu d’intérêt qu’ils nous portent, et le respect qu’ils ont pour nous. Le préfet, M. Carenco, était furieux.”
Le groupe autrichien est convoqué ce jeudi, à 14 heures, dans les bureaux du juge Brugère, au tribunal de commerce de Nanterre. “Nous ne savons pas ce qu’ils vont dire, s’inquiète Catherine Chollier. Nous n’avons pas d’explications. Windhager a pourtant acquis le site, les marques et les machines dans d’excellentes conditions…” Le liquidateur judiciaire, Marc Sénéchal, devrait également être présent. Lequel a haussé le ton ces dernières semaines devant l’inaction de Windhager, les menaçant de remettre en route une action en justice quant à leur implication dans le capital du groupe Alkor-Venilia (auquel appartenait Veninov) au début de l’année 2011, procédure qui avait été abandonnée en échange de la reprise du site. Cette menace, mal passée du coté du groupe autrichien, pourrait être à l’origine de la défection de Windhager.
Clairement, un nouveau danger menace Veninov. En effet, les ordonnances rendues par le tribunal de commerce de Nanterre ne sont valables que jusqu’au 31 décembre. Passé ce délai, s’il estime n’avoir aucune garantie quant à la volonté réelle du groupe autrichien de faire redémarrer l’activité, le juge peut tout à fait dénoncer ces ordonnances. “Sans communication de la part de Windhager, on peut tout envisager, tout craindre, estime Catherine Chollier. Mais on ne veut pas avoir fait tout ça pour rien…”

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